Soutenez

Jean-Claude Gravel, concessionnaire automobile

Ce que l’on ne sait probablement pas de Jean-Claude Gravel, concessionnaire de voitures à L’Île-des-Soeurs, c’est l’ampleur de son engagement social. À 56 ans, M. Gravel est non seulement mentor, il est aussi très actif dans sa communauté.

«J’ai commencé ma carrière à 26 ans avec mon premier commerce à Saint-Jean. Je pense avoir beaucoup d’expérience et de formation de terrain et on m’a dit qu’il serait avantageux que je puisse redonner à d’autres entrepreneurs», explique la personnalité du mois d’octobre.

Selon lui, que le chiffre d’affaires soit très élevé ou pas, les principes de base sont les mêmes. Multinationale ou petite entreprise, il faut passer par les cinq clés du succès.

«Il faut de la passion, aimer ce que tu fais et être à l’aise avec l’activité de notre vie qui occupe les trois quarts de nos semaines. Deuxièmement, il y a l’attitude: si tu n’es pas capable d’avoir un sourire au travail, t’es aussi bien de rester chez vous. Ensuite, il y a les objectifs. Malheureusement, les gens ont l’habitude de repousser un tas de choses au lendemain. Toute organisation entrepreneuriale nécessite des objectifs et la capacité de les suivre. Puis la sincérité; on ne peut pas prendre les gens pour des imbéciles. Il faut leur donner l’heure juste. Finalement, restent les relations interpersonnelles. Es-tu aussi chum avec le balayeur qu’avec le président de la compagnie. Il en va d’une question de respect», dit-il.  

Présent au sein de différentes fondations, M. Gravel s’engage avec ardeur dans des organismes qui s’occupent des enfants aux prises avec des troubles d’apprentissage. Lui-même père d’un enfant autiste, cette cause lui tient à cœur. Membre du Club Richelieu, M. Gravel était également l’un des initiateurs de la Graveline, un service de navette pour les aînés à L’Île-des-Sœurs, qui, après un an, a été repris par la STM.

Jean-Claude Gravel, mentor

«J’ai trouvé dans le mentorat beaucoup de psychologie, même si je ne suis pas spécialiste: la psychologie des affaires, l’attitude de l’entrepreneur, puis les mathématiques. Les gens ont des rêves, mais il faut accrocher des chiffres à ces rêves. Je peux rêver d’aller sur Mars, mais je risque de mourir avant d’atteindre mon objectif. Si on n’est pas capable de mettre des chiffres là-dessus, ça ne vaut rien. Avec des objectifs irréalisables, on se décourage constamment. C’est avec des petits pas que l’on réussit», croit le concessionnaire.

L’entreprise de M. Gravel a investi 8M$ il y a 19 mois pour les concessions de voitures à L’Île-des-Sœurs. L’argent a servi à la rénovation-reconstruction du bâtiment de Gravel Chevrolet Buick Cadillac GMC. L’immeuble Hyundai, d’une aire de 19 000 pieds carrés, a aussi été érigé. Il pourrait y avoir une troisième concession sur l’île prochainement, mais rien n’est officiel.

M. Gravel dirige aussi une autre concession sur la rue Décarie (également Chevrolet Buick Cadillac GMC) ainsi qu’un commerce de voitures usagées de Brossard. Avec tous ces objectifs de croissance en 2012, M. Gravel souhaite atteindre près de 500 ventes de voitures américaines et 200 de plus au cours de chacune des deux années suivantes.

Yves d’Avignon – Collaboration spéciale

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.