Fin de la grève des chauffeurs de trains de banlieue

Bien que la grève des conducteurs du Canadien Pacifique (CP) laissait présager le pire pour les automobilistes sur la route lundi, la situation n’a finalement pas été catastrophique. On a même annoncé la fin de la grève lundi après-midi.

Les lignes Vaudreuil-Hudson, Candiac et Saint-Jérôme étaient touchées par ce conflit de travail depuis dimanche.

Pas de loi spéciale
Le Fédéral voulait adopter une loi spéciale pour forcer le retour au travail des 3300 employés, mais lundi en après-midi, la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada a accepté de poursuivre les discussions devant un arbitre, ce qui a mis fin à la grève.

Le syndicat a toujours parmi ses réclamations un repos pour ses travailleurs après 10 heures de travail.

Le service de trains de banlieue avait été interrompu lundi matin. Les usagers ont dû se tourner vers d’autres alternatives pour leurs déplacements en ce début de semaine, par un froid de février.

Étudiante au cégep de Saint-Laurent en sciences humaines, Delphine, de Lachine, savait déjà qu’il n’y avait pas de service de train de banlieue lundi. Elle avait été prévenue par ses parents.

Delphine a opté pour l’autobus express, à la Gare Dorval, qui l’a amené jusqu’au métro Côte-Vertu, une station plus loin que sa station habituelle, du Collège.

Elle ne s’en faisait pas trop, et prenait cela du bon côté, étant donné que son premier cours n’était qu’à 11h.

Étudiante au collège Dawson, Vicky ne prend pas le train de banlieue, préférant l’autobus qui l’amène jusqu’à la station de métro Lionel-Groulx. Elle prend ensuite le métro jusqu’à Atwater, à deux pas de son école.

Sylvie Dufour, employée de Rolls-Royce sur le chemin de la Côte-de-Liesse, qui attendait aussi son autobus, était sympathique à la cause des usagers du train. «Cela doit être plate pour eux d’attendre par grand froid un bus bondé, en échange du train».

Moins de monde qu’à l’habitude

La propriétaire du casse-croûte de la gare Dorval, Cheryl Wilkinson, a confié à TC Media qu’il y avait moins de monde et moins de voitures stationnées qu’à l’habitude. «Plusieurs personnes savaient qu’il n’y avait pas de trains de banlieue ce matin», a-t-elle dit.

Selon Mme Wilkinson, il y avait cinq autobus de plus, lundi matin, à la gare intermodale de Dorval, en raison de l’absence de service du train de banlieue, pour accommoder les usagers.

Par ailleurs, toujours selon Mme Wilkinson, les navettes mises en service à partir du terminus de Sainte-Anne-de-Bellevue, ne se sont pas arrêtées à Dorval, parce qu’elles étaient déjà pleines.

En temps normal, il y a 11 départs le matin en direction de Montréal, sur la ligne de trains Vaudreuil-Hudson, et trois en après-midi, en direction de l’Ouest-de-l’Île.

(Avec la collaboration de Véronique Leduc)

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