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«Lachine Beach»: Skip Jensen raconte son enfance

Photo: Collaboration spéciale

Guy Delisle a son Pyongyang, Michel Rabagliatti, son Québec; Skip Jensen, lui, a son Lachine pour inspirer son œuvre en bandes dessinées.

Le musicien, bédéiste et auteur, de son vrai nom Serge Gendron, raconte son enfance dans son album «Lachine Beach», qui vient de paraître aux Éditions Trip.

«Je raconte mes souvenirs dans les rues et ruelles de la ville de mon enfance au travers de mes planches, confie l’auteur. Cela se veut une série d’anecdotes entourant ma famille et les 13 ans de ma vie passés sur la 12e Avenue, entre Provost et Sherbrooke».

L’auteur est le dernier d’une famille de cinq enfants. «Nous n’étions pas riches, avoue-t-il. J’ai grandi dans un petit appartement dans lequel vivaient sept personnes. Et j’en garde des souvenirs heureux». Voilà ce qu’il raconte et dessine dans son œuvre. corde a linge

«Le titre de mon livre, c’est une boutade, ajoute-t-il. Mes amis et moi nous plaisions à dire que l’on restait à Lachine Beach».

Tellement inspiré par ses souvenirs, M. Gendron a déjà une idée de suite. Cette fois, il parlerait davantage de ses parents qui sont restés à Lachine, tandis que lui a quitté pour s’établir à Montréal vers l’âge de 18 ans.

Un petit milieu
L’éditeur Marc Tessier affirme que la BD se porte très bien. Selon lui une centaine de bédéistes sont publiés, qui gagneraient à être connus davantage.

M. Tessier estime que «la bande dessinée évolue dans un petit milieu et il reste encore du chemin à faire. Après avoir connu la bande dessinée par la France, c’est maintenant le temps pour le Québec de faire connaître ses bédéistes».

Selon M. Tessier, le Festival de la bande dessinée de Montréal (FBDM), qui remettra ses prix Bédélys, vendredi prochain au parc Lafontaine, est «une grosse célébration de la BD».

Il en profite pour saluer «le travail honnête et véridique» de Skin Jensen, de même que celui de Jimmy Beaulieu, Richard Suicide et Michel Rabagliatti, parmi d’autres.

Pas disponible à Lachine
Triste mais vrai, l’album de Skip Jensen n’est même pas disponible pour le moment dans le quartier qui l’a inspiré, où il n’y a aucune librairie.

Toutefois, on peut trouver son œuvre au Port de tête, sur l’avenue Mont-Royal, à la Planète BD, sur la rue Saint-Denis, au Studio 9 et à la librairie Raffin, sur la rue Saint-Hubert.

Skip Jensen participera en fin de semaine au Festival de la bande dessinée de Montréal (FBDM), au parc Lafontaine. Il y dédicacera son livre le vendredi 29 mai, de 17h30 à 19h, le samedi 30 mai, de 14h à 15h30, et le dimanche 31 mai, de 14h à 15h30.

Entre la musique avec son groupe et les voyages, Serge Gendron, qui a 48 ans, écrit actuellement une autre BD qui raconte les péripéties de Joël Rifkin. C’est une œuvre de fiction inspirée d’une vraie histoire qu’il espère publier aussi cette année.

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