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Grève d’une demi-journée au cégep André-Laurendeau

Le coronavirus s’est invité au camp de jour YOPI du cégep André-Laurendeau.
Photo: TC Media Archives

Le cégep André-Laurendeau sera l’un des 16 collèges du Québec où la rentrée scolaire sera perturbée par une demi-journée de grève des professionnels de l’enseignement supérieur, le lundi matin 22 août.

Seuls 32 grévistes membres du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) feront des moyens de pression pour protester contre la lenteur des négociations.

L’ensemble des 700 professionnels est sans contrat de travail depuis la fin mars 2015.

Les étudiants sauront le matin même si le cégep sera ouvert. La direction générale a fait savoir que le directeur, Claude Roy, sera sur place pour constater l’ampleur des piquets de grève.

«Il pourrait, par mesure de sécurité, suspendre les cours offerts durant la période de débrayage. La décision sera annoncée sur le site web du Cégep à 6h45», peut-on lire sur une note de service acheminé aux inscrits.

Litige
Les négociations avec le gouvernement québécois sont suspendues depuis le 26 mai. L’enjeu principal concerne la relativité salariale.

«Les professionnels des collèges sont souvent sous-payés par rapport à leurs emplois. Comparativement au réseau universitaire ou au privé, ils sont moins payés. C’est notre cheval de bataille», explique le porte-parole du SPGQ, Marc-Antoine Ruest.

Il ajoute que des directions de cégeps reconnaissent que les professionnels ne reçoivent pas une rémunération à leur juste valeur.

«Il y a des gens appelés à gérer des enseignants de cégep, tout en étant moins bien payés qu’eux», dit-il.

Le syndicat déplore que ses membres aient franchi leur 500e jour sans contrat de travail.

«On a donc décidé de se faire entendre et de faire des moyens de pression dès la rentrée, explique M. Ruest. Nos membres demeurent déterminés et ne capituleront pas devant une offre à rabais.»

D’autres moyens de pression pourraient suivre en septembre et en octobre, si les négociations ne progressent pas.

D’un conflit à l’autre
Les années se suivent et se ressemblent. Il y a exactement un an, la rentrée avait aussi été perturbée, cette fois par une manifestation des 325 enseignantes et enseignants d’André-Laurendeau.

Les étudiants pouvaient entrer dans l’édifice pour la période d’inscriptions, mais étaient accueillis par des manifestants munis de pancartes qui leur distribuaient des tracts.

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