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Réouverture du chantier La Vida à LaSalle

Le nouveau commandant du poste de quartier 7, M. Cédric Couture. Photo: TC Media / Isabelle Bergeron

Les travaux du projet immobilier La Vida ont repris. Le chantier au coin du boulevard Shevchenko et de la rue Bouvier était paralysé depuis qu’une dizaine de barils laissant échapper une forte odeur nauséabonde avaient été découverts dans le sol.

La terre contaminée a été expédiée à l’extérieur du site, avec l’autorisation du ministère de l’Environnement. «Le sol en contact avec la substance a été excavé puis mis sous de grandes bâches afin de limiter la propagation de l’odeur», raconte le directeur des communications de l’arrondissement de LaSalle, Pierre Dupuis.

La compagnie spécialisée en décontamination et caractérisation des sols, Sanexen, a été mandatée par le propriétaire pour effectuer les travaux. Les résultats de leurs analyses seront transmis au ministère de l’Environnement, qui décidera de la marche à suivre.

Entre temps, le Service des incendies de Montréal (SIM) s’est rendu sur place pour s’assurer de la sécurité des lieux.

Quelques jours après les événements du 19 septembre, la Direction de la santé publique avait toutefois annoncé que les émanations ne représentaient aucun danger pour la santé des LaSallois.

Mondev Construction, propriétaire du terrain, est en contact permanent avec le directeur de l’arrondissement et la directrice des travaux publics afin de les tenir au fait de l’évolution de la situation.

À ce jour, les résultats d’analyse de la substance n’ont toujours pas été rendus publics.

Historique industriel
Avant d’être laissé à l’abandon, le terrain était occupé par l’imprimerie Transcontinental. Avant d’entreprendre la construction du nouveau projet immobilier, un important processus de décontamination avait été nécessaire.

Toutefois, le site fait partie de l’ancien dépotoir de Ville LaSalle considéré comme l’un des deux endroits les plus contaminés de l’île de Montréal à la suite de l’opération du Groupe spécial visant l’étude et la restauration des lieux d’élimination des déchets dangereux (GERLED). Vers la fin des années 1980, Québec avait ainsi entrepris un nettoyage du sol avec l’aide du maire de l’époque, Michel Leduc.

Selon le Répertoire des dépôts de sols et de résidus industriels, on retrouve encore aujourd’hui des traces de BPC, d’hydrocarbure et de composés phénoliques toxiques.

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