Soutenez

L’univers de Benjamin Deshaies

Photo: Gracieuseté

Originaire de Drummondville et aujourd’hui résident de Verdun, l’artiste de 33 ans Benjamin Deshaies expose actuellement quelques-unes de ses sérigraphies minimalistes et colorées dans le hall du Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux, à LaSalle.

Q:Comment décrieriez-vous les pièces exposées à LaSalle ?
R:Elles sont inspirées du dessin animé et de la bande dessinée. Je crée des personnages assez figuratifs, parfois drôles. Je ne réfléchis pas beaucoup aux pièces avant de les faire, je dessine les sketchs au fil de mon inspiration dans un cahier et je choisis mes préférées pour les transposer en sérigraphie.

J’essaie surtout de créer un univers, que chaque tableau ait des similitudes. Ultimement, mon objectif est de créer une bande dessinée, donc c’est important que les personnages puissent être mélangés afin d’être intégrés dans une histoire.

 

Quel est votre parcours ?
J’ai obtenu un baccalauréat en architecture de paysage de l’Université de Montréal en 2008. Depuis, je travaille pour une firme, Nip paysages, à temps plein. Je dessine pour le plaisir depuis longtemps, mais j’ai vraiment décidé de me lancer dans la sérigraphie il y a sept ans, après avoir suivi un atelier avec Jason Cantoro, un artiste assez connu à Montréal.
 

Qu’est-ce qui vous inspire en général ?
Je lisais énormément de bandes dessinées quand j’étais petit, ça a toujours poussé ma créativité, ce qui m’influençait le plus. À l’université, lorsque Facebook était moins populaire, il y avait beaucoup plus d’affiches de spectacles réalisés en sérigraphie. J’admire le travail d’artistes comme Séripop, Michael DeForge ou Ed Templeton. Les personnes autodidactes sont une grande source d’inspiration pour moi.

Où peut-on voir votre travail ?
Principalement sur mon compte Instagram. J’ai aussi un groupe de musique, «Femme accident», pour lequel j’ai réalisé la pochette du dernier album.

J’ai exposé à quelques endroits à Montréal, notamment à la galerie boutique Headquarters, dans le Village, qui invitait des artistes indépendants, mais qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui.

Avec ma blonde, avons fondé en 2015 Novembre, une boutique éphémère où des œuvres exclusives étaient présentées. Aujourd’hui, mes sérigraphies et parfois même des produits dérivés sont disponibles chez Bref, une galerie-boutique dans le Mile-End.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.