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Départ imminent pour Victoria

L’an dernier, le Messager LaSalle avait réalisé le portrait de Victoria Pelletier-Rodriguez, qui devait partir pour Hong Kong pendant un an afin d’aller étudier le cantonais. Finalement, c’est vers la Thaïlande qu’elle s’envolera.

L’adolescente laSalloise a manqué de temps pour recueillir les fonds nécessaires pour partir l’automne passé. Un an après, elle pourra enfin réaliser son rêve, alors que son billet d’avion est bel et bien réservé.

«Je suis tellement contente, je pensais que ça n’allait jamais arriver», lance Victoria, heureuse de pouvoir vivre cette expérience qui constituera un véritable enrichissement personnel.
Elle sera logée chez une famille thaïlandaise et étudiera dans une école locale, en immersion complète pendant 10 mois.

«C’est beaucoup d’émotions pour nous tous, on est content qu’elle soit arrivée à son but, qu’elle a décidé d’elle-même, lance sa belle-mère, Brigitte Lambé. Elle est très entreprenante, très déterminée.»

Victoria a travaillé depuis le mois de septembre comme caissière au IGA de Lachine, les soirs et le week-end, pour mettre de l’argent de côté.

Mais c’est surtout un don de l’entreprise Delmar, d’un montant de 1900$, qui lui a permis d’atteindre son objectif de financement.

Elle est aussi reconnaissante envers sa famille, ses amis, ses collègues, les enseignants et le personnel de l’école secondaire Cavelier de LaSalle, quelques médecins de l’urgence de l’Hôpital de Verdun ainsi que les donateurs anonymes d’avoir contribué à la réalisation d’un rêve.

Le voyage est soutenu par l’American Field Service (AFS), un organisme à but non lucratif offrant des programmes internationaux permettant aux adolescents et aux jeunes adultes d’étudier à l’étranger.

Vocation
Victoria communique déjà par courriel avec sa famille d’accueil et a commencé à apprendre quelques phrases en thaï. «Je sais dire bonjour, merci, j’ai faim, pardon et où sont les toilettes», indique-t-elle.

La LaSalloise s’attend à être dépaysée, a même hâte de vivre avec des coutumes et des normes sociales différentes. «Je sais que la hiérarchie là-bas est beaucoup plus respectée, notamment avec les professeurs», explique-t-elle.

Pour Mme Lambé, il est toujours difficile d’imaginer le voyage de sa fille. «Elle s’en va toute seule. C’est un stress pour nous, mais c’est une expérience formidable qui va la transformer», confie-t-elle.

L’adolescente, qui souhaite travailler comme traductrice à l’Organisation des Nations Unies (ONU), termine présentement ses examens de secondaire 4. À son retour, elle ira au Centre des adultes de LaSalle pour finir son secondaire.

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