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LaSalle: un planétarium mobile à l’école Notre-Dame-des-Rapides

Photo: Gracieuseté

Des élèves de l’école primaire Notre-Dame-des-Rapides à LaSalle ont découvert les mystères du système solaire grâce au planétarium mobile. Cette structure gonflable de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) est installée dans plusieurs de ses écoles pour initier les jeunes à l’astronomie.

«Le système solaire a dévoilé ses secrets, lance Jean-François Taylor-Wingender, directeur adjoint de l’école Notre-Dame-des-Rapides. Cette activité leur permet d’approfondir des concepts abordés en classe et de s’initier à l’astronomie.»

D’une circonférence de sept mètres, le planétarium gonflable peut accueillir jusqu’à 30 élèves. Au centre de la structure, un projecteur constitué d’une lentille de type fish eye projette les astres sur le plafond du dôme en temps réel.

Il suffit de choisir l’heure, la date et l’emplacement pour voir se déployer une simulation du ciel de n’importe quelle perspective. Ainsi, on peut choisir d’observer les constellations depuis la Lune ou même Jupiter.

Expert
L’animation est assurée par un expert du Centre de simulation en science et technologie (CENST). Ce laboratoire de la CSMB est notamment constitué d’un simulateur de navette spatiale.

«Le planétarium apporte un bon support éducatif et visuel à quelque chose qu’il est difficile de s’imaginer en temps normal, assis à son pupitre», estime Philippe Chapados Tremblay, l’expert qui anime la structure depuis trois ans.

Il considère que ce medium versatile permet également de rendre l’astronomie davantage accessible. «Pas besoin d’aller à Mont Mégantic pendant toute une journée, il suffit de le gonfler en quelques minutes dans le gymnase de l’école», soutient-il.

Au total, il existe trois présentations de 45 minutes adaptées à chacun des cycles du primaire et une présentation de 30 minutes pour le préscolaire. Les plus jeunes peuvent observer les constellations et apprennent les concepts de base, comme le fait que les étoiles clignotent dans le ciel, mais que ce n’est pas le cas des planètes.

Dès la 6e année, les mathématiques sont intégrées à l’activité, avec la conversion d’unités et le calcul mental. Les élèves apprennent des concepts un peu plus complexes et observent des galaxies et nébuleuses.

Si la CSMB possède son propre planétarium mobile, le concept est aussi utilisé dans d’autres institutions canadiennes comme les musées, ainsi qu’à l’international.

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