Soutenez

Une saga qui s’éternise

Depuis sa création, le projet Bois-des-Caryers a connu une série de rebondissements: chèque sans provision, implication d’investisseurs douteux, une société à numéro, responsable du projet, qui peinait à payer ses créanciers et autres.

À diverses reprises, des citoyens ont manifesté leur colère lors des séances du conseil d’arrondissement. Quelque 200 familles du secteur n’avaient toujours pas de rue pavée, de compteurs électriques, d’éclairage adéquat ou d’accès sécuritaire à leur maison.

L’entrée des fils électriques était non conforme. Des fils étaient retenus par une simple corde et d’autres passaient au-dessus de gouttières, ce qui est illégal. L’Hydro-Québec menaçait de couper le courant.

Des gens ont dû loger temporairement dans des hôtels parce que leurs résidences n’étaient pas prêtes. D’autres ont annulé leurs offres d’achat et fait appel à la cour des petites créances pour récupérer leur mise de fonds.

L’arrondissement a fait parvenir à l’ancien promoteur immobilier une mise en demeure pour qu’elle exécute les travaux inachevés. La Direction du contentieux de la Ville de Montréal a été mandatée pour prendre les recours appropriés afin de faire respecter l’entente sur les infrastructures du projet, mais sans succès. L’entrepreneur a reçu plus d’une vingtaine d’amendes de plus de 2000$ chacune.

Lors de sa séance du 6 octobre, la mairesse Manon Barbe a précisé que le nouveau promoteur installe actuellement les tuyaux pour faire la rue Bois-des-Caryers et tous les services publics sur la rue Rosaire-Gendron, et ces travaux devraient être complétés avant l’hiver.

«La situation est maintenant sur les rails. Le nouveau promoteur respecte ce qu’il a promis. Je comprends vos problèmes et nous étions très déçus également, mais comme je le répète, c’est un projet privé, mis sur pied par un promoteur privé. Ce n’est pas notre projet, ni notre terrain. Nous travaillons pour que vous puissiez avoir enfin une vie régulière, comme tous les autres LaSallois. Le second promoteur a investi énormément d’argent pour s’assurer que tout serait complété».

Dans le cas des dépôts, «ce nouveau promoteur prend soin de cette situation également. Personne ne l’oblige à le faire, mais il le fait de sa propre initiative. Pour les personnes qui ont fait un dépôt sur un condo et qui ne l’habite pas encore, cet argent est allé au premier promoteur et n’est pas accessible. Le premier promoteur n’est plus dans le portrait», a ajouté la mairesse.

À lire également:

Un nouveau souffle pour le secteur Bois-des-Caryers

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.