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Philippe Bond à LaSalle

Photo: Noëlle Garnier

Proclamé «Humoriste de l’année» au dernier Gala des Oliviers, Philippe Bond présentait à LaSalle son premier «one man show», le 12 octobre dernier, à la salle Jean-Grimaldi du Théâtre Desjardins.

L’humoriste de 33 ans a également, à cette occasion, accordé une entrevue à l’animatrice Patricia Ann Beaulieu; entrevue que vous pourrez visionner et écouter sur le site www.hebdoshow.com à compter de la semaine du 29 octobre. Mme Beaulieu est aussi éditrice du Messager de LaSalle.

Celui qui a vendu plus de 100 000 billets à ce jour et qui a déjà offert près de 200 représentations de son premier spectacle solo, en était à sa deuxième visite à la salle Jean-Grimaldi. «Je suis venu plusieurs fois avec Louis-José Houde, alors que je faisais sa première partie. Deux cents shows, c’est quelque chose. Je m’étais dit que si j’en faisais 100, je serais bien content. On s’enligne pour 250 shows et peut-être même pour 275 shows.»

Sur toutes les tribunes

Artiste multidisciplinaire, Philippe Bond est animateur de l’émission matinale «C’t’ encore drôle» à NRJ et du quizz légendaire «The Price is Right» à V, en plus d’être le porte-parole de Chrysler.

«Quand Radio NRJ m’a appelé pour devenir humoriste dans leur émission du matin, j’ai dit oui. Ensuite, j’ai eu l’appel pour «The Price is Right» à V. Avec la radio le matin et les shows en soirée, je me demandais si j’arriverais à le faire. En un mois, on a tourné une saison de 14 émissions. Un mois où j’ai peu dormi, mais le résultat est incroyable. J’écoutais «The Price is Right» quand j’étais jeune et mes parents sont des fans du show. Chevrolet m’a appelé pour savoir si je voulais devenir leur porte-parole pour le Québec. Je me suis lancé là-dedans et c’est parti!»

Une famille tissée serrée

Philippe Bond s’est prêté au jeu d’un «faux mariage à la radio». «On a fait un vrai concours en ondes, mais un faux mariage. Ça a connu des cotes d’écoute hallucinantes. Quand le curé est Patrick Groulx, qu’Éric Salvail joue de l’orgue en arrière, que tes garçons d’honneur sont Les Grandes Gueules et que la fille d’honneur est Mitsou, ce n’est pas très officiel.»
Pourquoi s’inspire-t-il des gens qui l’entourent? «Nous sommes une famille tissée serrée et honnêtement, si ce n’était pas de ma mère et de mon père, je ne ferais pas ça dans la vie. Quand tu annonces à ton père que tu veux devenir humoriste, ce ne sont pas tous les papas qui vont te dire: «let’s go!». Mon père m’a demandé comment coûtait l’école de l’humour. Je lui ai dit 7000$ et il m’a dit qu’il me le payait et que je pouvais y aller.»
«Mon frère et ma sœur habitent près de chez moi et nous sommes tout le temps ensemble. Pour mon premier show, je voulais que les gens apprennent et comprennent d’où je viens. Je l’ai écrit sur ma famille. Je leur rends hommage en leur disant merci. Je ris des papas, des mamans et de mes neveux et tout le monde se reconnaît là-dedans.»
Le 5 avril 2013, Philippe Bond présentera son spectacle au Centre Bell. «Ce sera un show écoeurant! Mon spectacle avec plusieurs « bonus ». C’est quand même devant 5000 ou 6000 personnes.»
Philippe Bond est passionné de hockey et des Canadiens. «J’ai joué au hockey toute ma vie, jusqu’à junior. Quand tu arrives dans le junior et qu’il y a plus de bagarres que de buts, je me suis dit que j’aimerais garder mes dents et que je conterais des « jokes » à la place!…»

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