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L’Hôpital de LaSalle est prêt pour les épidémies

Avec sa nouvelle urgence agrandie, et à la fine pointe de la technologie, l’Hôpital de LaSalle est maintenant prêt à faire face à toute éventualité, puisqu’il est notamment doté d’une salle de décontamination pouvant accueillir les patients contaminés par des produits chimiques, une épidémie ou même par le virus Ebola.

Le nouvel aménagement comprend: une entrée indépendante de l’entrée principale, une grande salle d’attente avec fenestration, des salles de réanimation ultramodernes, deux grandes salles de triage, 10 salles d’examen, deux salles de gynécologie et des salles d’observation pouvant accueillir 14 civières, une belle amélioration.

«Le Messager» a eu droit à une visite guidée des nouveaux locaux, en compagnie de Mélanie Dubé, directrice des soins infirmiers au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Dorval-Lachine-LaSalle.

Des nouveautés essentielles
La grande nouveauté, c’est la salle de décontamination. «Si on recevait un patient contaminé par des produits chimiques, un déversement toxique ou un feu, il peut y être amené. Même chose pour le cas d’un patient pouvant être atteint du virus Ebola.

C’est une chambre à pression négative. L’air ne circule pas avec celle de l’ensemble du secteur. Comme elle est à proximité de l’entrée, ça limite le croisement avec l’ensemble de l’urgence», explique Mélanie Dubé.

Autre nouveauté: une grande salle de réanimation pour les patients dans un état critique ayant besoin de soins urgents. «Dans cette salle, chaque minute compte. Elle est dotée de tout le matériel nécessaire pour intervenir rapidement», précise la directrice des soins infirmiers.

Juste à côté, se trouve un salon pour accueillir les familles des patients en difficultés. «Elles y attendent que leur proche soit stabilisé et le médecin peut venir les informer. Si jamais il y a décès, nous avons un espace où on peut amener le défunt pour que la famille puisse prendre le temps requis avec son proche», ajoute Mélanie Dubé.

La nouvelle urgence comprend 10 lieux d’examen et des salles ayant des fonctions particulières, dont deux de gynécologie, avec toilette dans chacune, et une dédiée à l’ophtalmologie; sans oublier une salle de chirurgies mineures. «Notre ancienne salle était tellement petite qu’elle faisait le quart de la superficie de celle-ci», selon Mme Dubé.

Les salles d’observation ont une capacité de 14 civières et sont isolées les unes des autres. Dix d’entre elles sont «monitorisées» et cinq ont des salles de bain individuelles.

Accueil plus chaleureux
Le client est accueilli au triage, où une infirmière l’évalue et lui donne un code de priorité. Selon la gravité, on peut le faire passer directement à l’interne ou le retourner dans la salle d’attente qui peut accueillir une cinquantaine de patients.

«On a deux salles de triage au lieu d’une. On peut utiliser la deuxième si l’achalandage est élevé. Si on a un patient contaminé, on peut sécuriser la zone et continuer d’utiliser l’autre salle», explique Mélanie Dubé.

Plus d’ambulances

L’espace réservé aux ambulances peut accueillir plus d’un véhicule à la fois et les ambulanciers ont enfin une salle où ils peuvent rédiger leurs rapports. «Avant, nous n’avions pas d’espace pour eux», ajoute Mme Dubé.

L’hôpital possède maintenant trois chaises-civières pour la clientèle aux capacités limitées, et la gestion des fournitures matérielles a été modifiée pour un meilleur contrôle des stocks. «Les commandes de fournitures de soins (sondes, aiguilles, pansements) se font automatiquement», explique Mélanie Dubé.

À lire aussi: Des médecins avaient sonné l’alarme

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