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Des jeunes LaSallois à la défense de leur CJE

Photo: TC Media - Hugo Lorini

Le Messager a rencontré, le 5 décembre, trois jeunes LaSallois pour qui le Carrefour jeunesse-emploi a joué un rôle essentiel dans leur vie personnelle et professionnelle.

En arrivant au Canada, il y a 16 mois, en provenance de la Guinée (Afrique de l’Ouest), Diallo Ibrahima, 19 ans, ne connaissait rien de son nouveau pays. Il a tout appris grâce au Carrefour Jeunesse-emploi.

«Je ne connaissais pas la langue, ni même l’argent canadien. C’est ici qu’on m’a tout expliqué et c’est grâce au CJE si j’ai pu m’adapter aussi facilement au Québec. Si le gouvernement coupe ce service, ce sera difficile pour les nouveaux arrivants comme moi. J’ai appris tellement de choses ici, que je continue d’y venir. Je ne veux pas qu’on me lâche. Si je n’avais plus d’accès ici, ce serait difficile pour moi».

Grâce à Kristel Kabigting, du CJE, Diallo fréquente une école de Kirkland et rêve d’une carrière d’infirmier. Il a déniché un emploi à temps partiel dans une usine de LaSalle.

Vaincre sa timidité
Née au Canada, de parents antillais, Shanice Vincent, 21 ans, a découvert le CJE parce qu’elle cherchait un emploi. «Kristel Kabigting m’a donné confiance en moi, parce que j’étais très timide. Elle m’a aidé à faire mon CV et c’est grâce à elle si j’ai un emploi. Elle m’a donné une motivation et ça m’a apporté beaucoup sur le plan humain».

En janvier, Shanice sera de retour aux études. Elle souhaite devenir secrétaire médicale et occupe un emploi à temps partiel dans une boutique de vêtements. «Je n’ai pas d’emploi à temps plein parce que je danse professionnellement avec la troupe Vise-Haut. Nous sommes allés à Vancouver et l’an prochain, on va se rendre à Paris».

La jeune femme souhaite devenir secrétaire médicale tout en poursuivant sa carrière de danseuse.

Une vraie chance
Natif de LaSalle et âgé de 22 ans, Nicolas Zagiewicz étudie en Actuariat à l’Université du Québec à Montréal. C’est à l’école secondaire Cavelier-De LaSalle qu’il a découvert le CJE.

«J’avais 14 ans et il y avait un kiosque du CJE pour un voyage humanitaire. Je trouvais incroyable qu’on me disequ’à 14 ans, je pouvais partir dans le monde et faire une différence. À 15 ans, je suis parti au Pérou pendant un mois et nous avons rénové une école».

Nicolas s’implique au CJE. «Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas laisser mon âge m’arrêter dans la vie. J’ai travaillé avec le CJE sur plein de projets. Maintenant, je suis à la radio communautaire. Quand j’ai commencé, j’avais 18 ans et on m’a offert un poste en administration que je n’aurais jamais pu avoir ailleurs. Au CJE, il y des groupes de jeunes et je viens leur parler parce qu’ils vont dans la même direction que moi».

Nicolas termine ses études dans quelques mois. «Sans les emplois que j’ai eus grâce au CJE, je ne me serais pas rendu là. J’assume les frais d’université par moi-même» affirme fièrement le jeune LaSallois.

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