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Trois élèves à la recherche d’un emploi stable

Jérémie Grenier Photo: Hugo Lorini - TC Media

En visitant le CIMME, Le Messager a rencontré trois étudiants qui rêvent de décrocher enfin un emploi stable en terminant leur formation.

Jeune papa en dessin de bâtiment
Âgé de 24 ans, Jérémie Grenier habite LaSalle et étudie au CIMME depuis le 27 janvier 2014 en dessin de bâtiment. Il est confiant de décrocher un emploi à la fin de son stage.

Si des problèmes de dos l’ont empêché de faire carrière dans le domaine de la construction, Jérémie a choisi un secteur connexe, en dessin de bâtiment. «On dessine tout ce qu’il y a entre les murs, pour l’électricité, la plomberie et autres. J’aime travailler avec des logiciels sur des ordinateurs, dessiner des bâtiments et je suis pas mal manuel».

Devenu papa il y a un peu plus d’un an, Jérémie le sera de nouveau dans un avenir rapproché puisque sa conjointe est enceinte de huit mois. «Ça m’a vraiment poussé à faire de quoi. J’étais déjà venu ici en ajustage-montage mais je n’avais pas fini mon cours», explique-t-il.

Le LaSallois a bien hâte de faire son stage. «Je me sens prêt pour aller sur le marché du travail. Les professeurs nous aident à avoir plus confiance en nous».

Tôlerie de précision, métier méconnu
Étudiant en tôlerie de précision, Daniel Kirejczyk, 18 ans, est d’origine polonaise et habite Ville-Émard. Il fréquente le CIMME depuis août dernier, après son secondaire 5 à l’école Honoré-Mercier, et il complètera sa formation en juin ou juillet.

«Je voudrais travailler chez Bombardier et je suis venu ici pour avoir la formation nécessaire. J’aime faire quelque chose de mes mains et voir le résultat à la fin. Les profs sont bons et ça va au rythme de tout le monde». Daniel aime travailler avec les tableaux numériques. «J’aime l’esprit d’équipe et tout le monde se parle. On ne fait pas toujours la même chose parce qu’il y a plusieurs machines et c’est un métier valorisant».

Selon Cynthia Cloutier, conseillère en formation, la tôlerie de précision est l’un des secteurs où les perspectives d’emplois sont de près de 100%. «Dommage qu’on en forme si peu au Québec, parce que les entreprises viennent les chercher immédiatement. C’est un métier trop peu connu».


Stéphane Porte et son épouse sont arrivés de France depuis un peu plus de cinq mois et Stéphane a entrepris un cours de machiniste de 18 mois au CIMME depuis septembre dernier.

Dans le contexte économique difficile de son pays natal et en constatant «que les possibilités d’emplois comme machiniste étaient intéressantes au Québec», il a choisi de venir y étudier, dans le cadre d’une entente internationale et il est confiant de décrocher un emploi à la fin de son stage.

Natif de Marseille, Stéphane est fier de dire que sa conjointe a décroché un emploi au Québec et qu’ils sont les parents de deux enfants, dont l’un est arrivé au Québec, alors que l’autre a un emploi à Lyon, en France.

La famille est confiante d’obtenir la citoyenneté canadienne dans un an.

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