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92% des écoles de LaSalle jugées en mauvais état

Photo: TC Media

Treize des 14 écoles de LaSalle sont jugées en mauvais état. Construite en 1939, celle du Grand-Héron domine le palmarès local et figure au cinquième rang de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, avec un indice de vétusté (IVP) atteignant 73,25%.

Les travaux requis seraient de l’ordre de 4,4 M$, selon les données émises par le ministère de l’Éducation.

«Je ne suis pas surpris puisque nous avons la plus vieille école. Beaucoup de travaux ont été faits au niveau des fenêtres et de la tuyauterie, nous avons des salles de bains toutes neuves et d’autres projets sont à venir», déclare Marc-André Viens, directeur de l’école située au 7676, rue Centrale, qui accueille 225 élèves et 43 employés.

Neuf des 14 écoles de LaSalle présentent un indice de vétusté supérieur à 30% (cote «très mauvais»), alors que cinq autres se situent dans la fourchette 15% à 30% («mauvais état»).

Travaux majeurs à l’école des Découvreurs
Située au 845, 39e Avenue, l’école des Découvreurs occupe le second rang avec un indice de vétusté de 51,51% et des travaux requis de 3,2 M$. Sa construction remonte à 1957 et elle accueille près de 300 élèves et 45 employés.

La directrice Julia Wellens explique que «cet été, le bloc sanitaire a été refait à neuf et il a fallu des travaux de creusage à cause de la présence de pyrite. L’été prochain, des travaux sont prévus pour enlever l’amiante présente dans les plafonds».

Plusieurs autres travaux se sont concrétisés au cours des 12 derniers mois. De nouvelles portes plus sécuritaires ont été installées et l’éclairage a été amélioré. «Des planchers ont été refaits, le gymnase a été rénové et un système de ventilation y a été installé», ajoute la directrice Julia Wellens.

L’exception à la règle
La seule école qui échappe à la vétusté est le Centre intégré de mécanique, de métallurgie et d’électricité (CIMME), une école-usine située au 1100, rue Ducas, dont la construction remonte à 1999, avec un IVP de seulement 8,25%.

L’indice de vétusté physique permet de juger de l’état du bâtiment. Dans le cas d’une école, dont la cote est «mauvais» ou «très mauvais», des travaux majeurs sont requis, tels que la réfection de la toiture et des toilettes, le remplacement de la plomberie, la réhabilitation des systèmes de ventilation ainsi que la réfection de la maçonnerie.

À lire également: Les écoles de la CSMB dans un piètre état

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