Aqua Sirène, le succès d’un conte de fées

De Montréal à Hawaï, l’école Aqua Sirènes de LaSalle crée un engouement sans précédent avec plus de 3000 clientes qui apprennent à nager avec une queue de poisson.

«Mon objectif est d’ouvrir 20 nouvelles écoles d’ici 2017», soutient Marielle Chartier Hénault, fondatrice d’Aqua Sirène qui opère à six adresses à Montréal, Toronto et Ottawa.

Du haut de ses 25 ans, la jeune entrepreneure, qui détient un baccalauréat en administration des affaires des HEC de Montréal, a été invitée à la conférence internationale des sirènes aux Philippines.

«J’ai expliqué aux gens comment ouvrir une école, dit-elle. J’ai tout le matériel, les plans de cours et l’équipement nécessaire».

Aqua Sirènes offre une trousse de départ pour les entrepreneurs après une formation intensive d’une semaine dans la piscine. «Une femme de 55 ans du Vermont a décidé de se lancer en affaires parce qu’elle a toujours rêvé de faire ça», raconte Marielle qui emploie une trentaine de personnes.

À l’Aquadôme de LaSalle, 25 membres s’entraînent chaque mardi, de 19h à 20h. «On veut encourager les jeunes filles à faire du sport et à aller au bout de leurs rêves. Le besoin est clairement là», soutient la jeune femme, résidente de Verdun.

L’activité attire les petits comme les grands. «Je me suis beaucoup amusée et j’ai retrouvé mon cœur de petite fille à l’aube de mes 50 ans. Je me suis sentie comme une vraie sirène», mentionne Chantale Robichaud.

«Ma fille a réalisé son rêve. Vous devriez voir ses yeux et l’excitation qui l’habite», ajoute Brigitte Nadeau.

Une collection pour les sirènes
Pour son premier anniversaire, Aqua Sirène lance sa propre collection. «L’offre actuelle est limitée à des palmes-jouets non adaptées pour nos cours. Avec notre expertise, on veut offrir une nouvelle queue fonctionnelle, résistante et confortable à un prix abordable», explique la femme d’affaires.

En mars dernier, Marielle a présenté son concept aux investisseurs de l’émission «Dragons’ Den», sur les ondes de CBC. Dix mois plus tard, la conception, le design et les tests en piscine ont été complétés.

Ce qui semblait une idée farfelue s’est transformée en un véritable conte de fées pour la Montréalaise qui voyage à travers le monde pour présenter son concept.