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Airlie-Bayne: Propreté et esthétique priorisés cet été

Photo: TC Media - Archives

Ayant permis de réduire considérablement la criminalité dans ce secteur fragilisé depuis sa création en 2010, le projet de revitalisation urbaine intégrée Airlie/Bayne s’attaquera cet été à tout ce qui concerne la salubrité.

«On va s’investir pour améliorer la propreté et l’esthétique du quartier afin de le rendre plus beau et accueillant», explique Mme Claude Lavoie, directrice par intérim de la Table de développement social (TDS), responsable du projet de revitalisation entrepris en 2010 et qui se poursuivra jusqu’en 2020.

La TDS vient d’obtenir une nouvelle contribution de 71 000$ de la Ville de Montréal pour la poursuite du projet.

Criminalité en baisse
Policiers, citoyens et commerçants ont constaté une baisse significative de la criminalité depuis la mise sur pied du programme il y a six ans, dans ce secteur compris entre les rues Airlie et Bayne, la 80<V>e<V> Avenue et la 90<V>e<V> Avenue.

La situation ne ressemble en rien à celle de la fin des années 80, alors que des appartements de la rue Airlie étaient transformés en «piqueries».

Des interventions ont réduit le nombre d’activités illicites par un suivi intensif auprès des jeunes contrevenants et une présence accrue de policiers et de travailleurs de rue.

«Quand on travaille dans des espaces urbains où des gens sont engagés, ça tendance à faire reculer la criminalité. Les gens aux mauvaises intentions sont moins tentés d’aller vers des secteurs où il y a une vie de quartier et une prise en charge de la collectivité», affirme Mme Claude Lavoie.

Sur l’ensemble du territoire de LaSalle, le nombre total d’infraction au Code criminel est passé de 3787 en 2011 à 2808 en 2015. Les chiffres ne sont pas encore disponibles pour l’an dernier.

Animation de quartier
D’autre part, la Table de développement social obtient une contribution de 35 000$ de l’arrondissement pour l’animation du quartier Airlie/Bayne.

Cette somme permet d’animer le milieu en organisant une cabane à sucre, des marchés publics, des projets plus spécifiques aux femmes, de l’aide aux devoirs, et autres. Le but est de dynamiser le quartier.

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