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Le réseau cyclable de Vancouver inspire une élue montrélaise

Photo: Collaboration spéciale

De retour de Vancouver, de la conférence sur le transport actif «Pro walk, pro bike, pro place», la conseillère du district De Lorimier, Marianne Giguère, croit que la métropole aurait tout avantage à s’inspirer de la Colombie-Britannique en matière de sécurisation des rues.

Parmi les exemples qu’elle retient, certaines mesures pourraient être implantées pour peu de coûts.

«Les pistes cyclables sont très visibles à Vancouver. Les tronçons traversant les intersections sont peinturés en vert pour montrer à l’automobiliste que c’est la continuité d’une piste. Il y a aussi des corridors de cette même couleur, entre la voie pour tourner à droite et celle pour continuer tout droit, pour éviter que les vélos se retrouvent dans l’angle mort des voitures qui tournent», raconte Mme Giguère.

Selon elle, cette dernière mesure aurait sauvé la vie à Justine Charland St-Amour, la cycliste happée sur la rue d’Iberville à la fin août, par un camion qui tournait à droite.

La peinture pour faire ce marquage, en thermoplastique, est plus chère que celle utilisée pour tracer des bandes cyclables, mais plus durables.

«On en avait demandé pour la piste au nord de l’avenue Laurier, puisqu’elle est à contresens, mais la ville-centre nous avait dit non. Chaque fois qu’on en a fait la demande, ça nous a été refusé. Ce serait aussi une amélioration pour la piste de la rue Rachel Est aux intersections. Ça permettrait à tous de mieux comprendre les aménagements», explique Mme Giguère.

Ronds-points
Pour procéder à l’apaisement de la circulation, plutôt que de mettre plusieurs panneaux d’arrêts dans les zones résidentielles, Vancouver opte plutôt pour les carrefours giratoires.

«Au Québec, à l’extérieur de Montréal, on commence à en voir plusieurs. Ça n’existait presque pas il y a dix ans. Ça ralentit la circulation, mais également, au centre, il y a du verdissement, alors en plus, c’est plus esthétique», continue Mme Giguère.

Double-sens
Certaines rues étroites sont à double sens plutôt qu’être à sens unique, dans la métropole de la Colombie-Britannique.

«Ça fait en sorte que parfois, les voitures doivent attendre que l’autre passe. Ça améliore l’accès pour les résidents, mais ça complique nettement le transit en plus de sécuriser piétons et vélos», croit la conseillère de De Lorimier.

L’élue dit vouloir travailler en collaboration avec les autres partis et arrondissements de Montréal, afin d’améliorer la sécurité des cyclistes et piétons de la métropole.

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