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Cinq fragrances célèbrent Montréal

Les cinq parfums nous font parcourir la ville d’odeur en odeur, du Vieux-Montréal à la place Ville-Marie, en passant par le Mont-Royal. Photo: Claude André Hébert

Pour célébrer le 375e anniversaire de Montréal, le parfumeur Claude André Hébert lance cinq eaux de parfum inspirées de lieux emblématiques de la métropole, comme celui du Mont-Royal.

Des créations qui attirent déjà l’attention dans sa nouvelle boutique de la rue Saint-Denis qui a ouvert ses portes le 7 décembre dernier.

«Le Plateau c’est ma vie, lance-t-il. J’y habite depuis plus de 15 ans et j’avais à cœur de faire revivre la rue Saint-Denis avec ma boutique et de célébrer la Ville de Montréal avec ces parfums.»

Ce projet personnel est très important pour lui. «C’est un devoir de citoyen de faire rayonner notre ville, toutes les personnes qui aiment Montréal devraient mettre la main à la pâte», ajoute-t-il.

Créés pour nous faire découvrir Montréal sous un autre angle, les cinq parfums nous font en quelque sorte parcourir la ville d’odeur en odeur, du Vieux-Montréal à la place Ville-Marie, en passant par le Mont-Royal.

Deux fragrances plus masculines et trois jus destinés à plaire davantage aux femmes sont ainsi disponibles dans sa boutique.

Pour Claude André Hébert, il était impossible de transposer la diversité de la métropole en un seul parfum. «Je suis parti avec mon sac à dos, mon petit calepin de notes et j’ai ouvert mon nez tout grand», raconte-t-il à propos de son processus de création.

En écrivant une histoire sur chaque recoin de la Ville, M. Hébert traduit ensuite chaque mot en un ingrédient. «Cela m’a pris deux ans pour fignoler les parfums et avoir exactement ce que je voulais, confie le parfumeur. Il faut que l’odeur arrive à décrire l’histoire qu’il y avait dans ma tête au départ.»

Résultat: «À l’ombre des clochers» évoque le Vieux-Montréal et ses rues pavées, avec des touches de cannelle et de cardamome. «Notre Dame» propose une ode fleurie à la basilique du même nom. «Ville-Marie», les gratte-ciel du centre-ville.

«Métropole», «peut-être le plus international» de la gamme selon le parfumeur, met en scène l’effervescence de la rue Sainte-Catherine avec des odeurs de tabac et de houblon, pour un clin d’œil à la vie nocturne animée de la Ville.

«Mont Royal», de son côté, rappelle à la fois la montagne et l’herbe fraîchement coupée, avec ses notes fraîches de sapin, de pin, de bouleau, de lilas ; mais aussi l’oratoire Saint-Joseph, grâce à des notes d’encens.

«Ce parfum nous ramène à la nature, il a une connotation spirituelle, commente-t-il. Pour moi, c’est le parfum du Frère André.»

Avec la volonté d’éviter les produits chimiques, M. Hébert crée des parfums composés à 95 % d’ingrédients naturels.

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