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Sensibiliser et éduquer à la biodiversité par l’apiculture

Étienne Lapierre, apiculteur et cofondateur d’Alvéole Photo: Charlotte Lopez | TC Média

Des centaines d’écoles et d’entreprises dans Montréal possèdent désormais des ruches sur leur toit grâce à l’entreprise Alvéole qui relève le défi depuis plus de trois ans de rapprocher les gens de l’environnement et du verdissement urbain par la confection de miel.

Créée en 2014 dans le Plateau-Mont-Royal par trois amis apiculteurs, l’entreprise Alvéole rejoint aujourd’hui avec ses ruches 60 écoles dans Montréal et des centaines de personnes et d’entreprises.

«L’idée est de renverser le modèle existant de deux apiculteurs qui gèrent 2000 ruches. On souhaite plutôt que ce soit 2000 personnes qui gèrent deux ruches», explique Étienne Lapierre, cofondateur et apiculteur qui possède maintenant une équipe de 30 personnes et des bureaux à Montréal, Québec et Toronto.

Chaque arrondissement a son propre miel

En tant que projet social, environnemental et qui a un impact sur la ville, Alvéole a pour mission de reconnecter les gens à la nature à travers les abeilles.  Grâce à des ateliers, les apiculteurs véhiculent leur savoir afin que les gens comprennent comment fonctionne une ruche et l’environnement dans lequel ils habitent.

Chaque arrondissement ayant une biodiversité différente selon la présence de parcs, de ruelles vertes, ou encore d’arbres fruitiers, la couleur et la saveur du miel de chaque quartier peuvent varier.

«Cela permet de mettre une autre paire de lunettes sur l’environnement qui nous entoure. Avant, on marchait dans la rue et on remarquait les bâtiments. Maintenant, on remarque la diversité des arbres et des fleurs qui vont donner une valeur intéressante à notre miel», commente Laurence Hamelin, directrice chez Alvéole.

«Amener la campagne en ville»

Avec un programme «clef en main», écoles, centres de la petite enfance (CPE) et entreprises font vivre à leurs élèves, enfants et employés l’expérience d’avoir des ruches sur leur toit et de produire leur propre miel.

Accompagnés tout au long du projet, ceux-ci finissent par extraire le miel à la miellerie d’Alvéole, située dans Rosemont–La Petite-Patrie, ouverte au public toutes les fins de semaine.

Miel du Plateau-Mont-Royal

Dans le Plateau-Mont-Royal, les écoles Arc-en-ciel, Saint-Joseph et Querbes possèdent des ruches sur leur toit.

Mais, Laurence Hamelin précise que tout le monde peut participer à sa façon à la création du miel, même sans avoir de ruche.

«Chaque année, le miel peut changer selon les fleurs ou les arbres fruitiers que les citoyens vont planter chez eux. De cette manière, ils participent à la biodiversité et aide l’écosystème, tout comme en mangeant bio ou en achetant local», souligne-t-elle.

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