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Foire d'agriculture urbaine dans le Plateau: « Cultivons le Plateau !» pour les jardiniers

Les amateurs d’agriculture urbaine pourront s’approvisionner en matériaux et obtenir des conseils à la Foire d’agriculture urbaine, « Cultivons le Plateau », le samedi 17 mai.

Catherine Bouchard

Toutes les ressources nécessaires pour démarrer un jardin en ville seront sur place. Le tout est une initiative conjointe d’Alternatives, de la Maison de l’amitié et de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

« L’objectif, c’est de rassembler en un seul lieu les personnes avec les compétences nécessaires, afin de répondre aux questions des citoyens en la matière », explique le porte-parole d’Alternatives, Mathieu Boyd.

Sans surprise, le Plateau-Mont-Royal fait bonne figure en matière d’agriculture urbaine, selon la carte interactive d’Agriculture urbaine Montréal. Cette carte invite les citoyens à enregistrer leur jardin. La concentration de points est plus élevée dans les arrondissements Plateau-Mont-Royal, Rosemont—La Petite Patrie, ainsi que dans Villeray—Parc-Extension.

Le porte-parole d’Alternatives souligne d’ailleurs la collaboration de divers acteurs dans le Plateau-Mont-Royal. « La caisse populaire Desjardins du Plateau a un programme de soutien financier des initiatives d’agriculture urbaine. Juste cela en soi, c’est très positif. On reçoit un bon soutien également de l’arrondissement en la matière. N’en demeure pas moins qu’on a du retard si on se compare à plusieurs villes européennes », croit M. Boyd.

L’apiculture, la nouvelle tendance

Lors de cette foire, les curieux pourront en apprendre davantage sur l’apiculture, afin de démarrer leur propre ruche. Depuis que la disparition éventuelle des abeilles, possiblement en raison de certains pesticides, est sur toutes les lèvres, diverses initiatives sont envisagées en ville. Au Québec, il n’y a pas de réglementation faite par les villes. C’est le ministère de l’Agriculture qui gère le développement des ruches. « L’essor de l’apiculture en ville a été plus lent au Québec qu’ailleurs dans le monde. Les gens ont une méfiance envers les abeilles qu’ils confondent souvent avec les guêpes. Par contre, en ce moment, on sent qu’il y a une fascination pour cet insecte. Il faut cependant s’assurer que leur garde-manger suive le développement des abeilles, sinon, il peut y avoir des risques. Évidemment, si ces insectes meurent de faim, parce qu’il n’y a pas assez de fleurs, c’est là qu’elles deviennent agressives», conclut M. Boyd.

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