Rue Frontenac : « il n’y a pas grand-chose à faire »
« J’ai fait le tour plusieurs fois de leur petit bout de quartier. Malheureusement, on ne peut pas faire de projets sur toutes les rues. Ce coin-là, c’est plus industriel, ce qui complique un peu les choses », a fait valoir Mme Duplessis, en entrevue téléphonique avec le journal Le Plateau.
Elle a indiqué que quelques projets financés par l’arrondissement ont vu (ou verront prochainement) le jour dans ce secteur, notamment l’agrandissement du parc Baldwin, le marché fermier et le verdissement de la rue Hogan. Toutefois, elle avoue ignorer ce qui pourrait être fait concrètement sur la rue Frontenac pour améliorer la situation.
« S’ils ont des idées d’investissements, on va les écouter. Leur ruelle n’est pas si pire, il y a quelques arbres. S’ils désirent y aménager une ruelle verte, on va voir ce qu’on peut faire.
« La rue Frontenac, c’est une route de camionnage… On enlève les voitures des rues résidentielles pour les envoyer sur les rues artérielles… C’est donc un peu difficile d’y faire de l’apaisement de circulation. Je ne sais pas ce qui peut être fait. Frontenac se fond dans d’Iberville. Y réduire le nombre de voies serait un projet à long terme, car il faudrait voir avec la Ville-centre. C’est Goliath, et je me sens un peu comme David! Quand le problème de circulation sur les rues résidentielles sera réglé, peut-être qu’on pourra s’attaquer à celui-là [Frontenac]. On ne peut pas faire grand-chose de plus », avance la conseillère, impuissante.
Mme Duplessis a fait valoir que la revitalisation de la zone industrielle du Plateau-Est serait un bon prétexte pour lancer la réflexion sur les moyens possibles pour améliorer la qualité de vie des résidents de la rue Frontenac. En attendant, elle affirme que la seule chose qu’elle puisse faire est de recevoir les doléances et suggestions de ceux-ci. Un dossier à suivre.
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