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Réseau de trafic de stupéfiants démantelé dans le Plateau et Centre-Sud

Photo: Collaboration spéciale - Facebook de la SDBSL

Le chef d’un gang de rue qui œuvrait principalement sur le boulevard Saint-Laurent, Jean-Philippe Célestin, reconnu depuis longtemps par la police comme un criminel notoire, a été arrêté, hier soir, lors d’une opération policière de démantèlement d’un réseau de trafic d’héroïne et de cocaïne.

Le gang faisait la loi dans les établissements licenciés du Plateau-Mont-Royal et le Centre-Sud, principalement sur la Main. Célestin dirigerait son propre gang actif, avec la protection d’un influent groupe du crime organisé.

Neuf individus ont été arrêtés et ont comparu, cet après-midi, à la Cour du Québec. Les individus sont: Jean-Philippe Célestin, 34 ans, Glenold Billy Fleury, 25 ans, Guillaume Routhier Ouellet, 29 ans, Mussa Ali Gulud, 43 ans, Jean-François Lapointe, 31 ans, Josue Ivan Flores Bojorquez, 26 ans, René Ouellet, 53 ans, Juan Carlos Suarez, 25 ans et Brayan Christian Suarez Pena, 25 ans.

Les suspects font face à diverses accusations relatives aux drogues, à des accusations de complot et de recel d’argent. La prétendue tête dirigeante et son bras droit, soit Jean-Philippe Célestin et Jean-François Lapointe, font également face à une accusation de gangstérisme.

L’enquête a débuté au printemps dernier. D’autres arrestations suivront dans les prochains jours.

Lors de l’opération policière, qui s’est déroulée dans cinq résidences des quartiers du Plateau-Mont-Royal, Sud-Ouest et Centre-ville, les enquêteurs ont saisi de petites quantités d’héroïne, de marijuana et de cocaïne, ainsi que 1300$ et des téléphones cellulaires.

Bar Muzique:un symptôme
Les arrestations surviennent au moment où un climat de peur régnerait dans des bars du Plateau-Mont-Royal, en raison de ce gang de rue, comme ce serait le cas dans l’affaire du bar Muzique. Rappelons que le permis d’alcool de l’établissement est en jeu à la Régie des alcools, des courses et de jeux, en raison de nombreux actes de violence répertoriés par les citoyens. Le SPVM a même rédigé un rapport notant des activités de gangstérisme dans le commerce et des actes de violence, dont trois d’entre eux ont été commis par les propriétaires, notamment la séquestration et l’agression d’un employé.

«Nous étions au courant de la situation, mais notre champ d’action était limité. Il est clair que cette opération va ramener le calme et aider des commerçants qui devaient être victimes d’intimidation, mais n’osaient pas nous en faire part, par peur de représailles», indique le commandant du poste de quartier (PDQ) 38, Christian Cloutier.

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