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Champ des possibles: réhabilitation d’une partie du lot saccagé

Les Amis du Champ des possibles attendent toujours la compensation financière du Canadien Pacifique (CP) pour réhabiliter le lot saccagé par l’entreprise ferroviaire, en octobre 2014. Le temps presse, puisque les plantations doivent être faites en mai, pour un rétablissement du site cette année.

L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal avait voté une motion pour soumettre la question à la ville-centre, dès la première semaine de mars. Le dossier n’a toutefois toujours pas été voté à la Ville de Montréal. Rappelons que le CP avait accepté de verser 60 000$ pour la renaturalisation de l’endroit.

«Ce qui semble poser problème, c’est la cogestion entre nous et l’arrondissement. Normalement, cette somme serait reversée à l’arrondissement, alors ça semble bloquer pour des raisons administratives. Quoi qu’il en soit, nous allons revitaliser le site. La somme que nous aurons obtenue fera toutefois une différence sur les interventions que nous serons en mesure de faire», explique la coordonnatrice des Amis du Champ des possibles, Caroline Magar.

Avant la destruction par la compagnie ferroviaire du lot appartenant à la Ville de Montréal, une prairie était séparée en deux par un sentier. Du côté nord, longeant le chemin de fer, des fleurs attiraient les insectes colonisateurs. La partie sud était constituée de plantes plus indigènes qui profitaient de l’ombre d’une haie d’arbres. La majeure partie de ces végétaux ayant été arrachée à l’automne dernier, ils seront replantés. Les arbres coupés seront aussi remplacés et les Amis du Champ des possibles aimeraient ajouter quelques bosquets, le long de la clôture, empêchant ainsi l’accès au chemin de fer.

«Les interventions sont vraiment conditionnelles au financement que nous recevrons, mais c’est certain qu’on va œuvrera à la renaturalisation de l’endroit, en collaboration avec l’arrondissement», explique Mme Magar.

Des projets de bacs à sable pour les abeilles, d’un bâtiment (conteneur) pour l’interprétation et le rangement de matériel ainsi que de la signalisation pour éviter que les citoyens pilent sur de jeunes plants font partie des améliorations possibles pour ce lot, si les montants suivent.

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