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Peu de logements abordables dans le Plateau

Le Plateau-Mont-Royal se classe troisième arrondissement les moins abordables à Montréal, après Ville-Marie et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.  L’arrondissement fait piètre figure en matière d’accessibilité et de salubrité des logements, révèle le rapport 2015 du directeur de la santé publique de Montréal (DSP), publié le 14 septembre dernier.

Un total de 32% des ménages sont à faible revenus et  44,3% des familles du Plateau-Mont-Royal qui consacrent plus de 30% de leur revenus pour se loger, se classant au troisième rang des moins abordables, après Ville-Marie (51%) et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (45%). Comme la plupart des arrondissements centraux, la majorité de la population est locataire, à raison de 72,9% des gens dans Le Plateau-Mont-Royal.

Sans surprise, l’arrondissement figure parmi les plus affectés par les punaises de lit, alors qu’il est l’un des plus densément peuplé.

Des coûts sur la santé
Dans son rapport intitulé «Pour des logements salubres et abordables», le Dr Richard Massé recommande que le gouvernement fédéral réinvestisse dans les programmes de logements sociaux et communautaires.

Le coût trop élevé et l’insalubrité d’une part importante des logements de Montréal ont des effets négatifs sur la santé de ceux qui y vivent, selon ce rapport, qui analyse diverses sources de données des dernières années.

Par exemple, 50 000 ménages, soit le quart des locataires montréalais qui consacrent plus de 30% de leur revenu au paiement du loyer, ont rapporté avoir manqué de nourriture en 2014. La mauvaise alimentation a par la suite eu un impact sur divers problèmes de santé comme le diabète et l’hypertension. «Si on fait une chaîne logique, le logement sociale prévient l’infarctus», a estimé Marie-France Raynault, directrice du Centre Léa-Roback, l’une des auteures du rapport, dans le cadre du Forum montréalais sur le logement et la santé qui avait lieu 14 septembre au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM).

À Montréal, ce sont 210 000 ménages qui consacrent plus de 30% de leur revenu au paiement du loyer. Cette situation précaire entraîne également des problèmes de santé mentale comme de l’anxiété.
En collaboration avec Roxane Léouzon

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