COP 21: Manon Massé convaincue de l’urgence d’agir

La députée de Québec solidaire dans Saint-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, revient de la 21e conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), «plus convaincue que jamais que les hydrocarbures doivent rester dans le sol.»

La députée cite en exemple le projet d’Enbridge.

«Ce que je retiens, c’est que les actions les plus efficaces en défense de l’environnement proviennent des citoyens. Ils décident de se prendre en mains et ne pas s’en remettre aux grands industriels et à la classe politique», affirme la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

Selon elle, à la lumière des présentations auxquelles elle a assisté, les changements climatiques se ressentiront plus tardivement à Montréal, mais seront synonymes de pluies diluviennes,
«La solution, elle est simple. Il faut que Québec délie les cordons de la bourse pour que les municipalités aient les moyens de lutter contre les changements climatiques, notamment avec le transport en commun. Denis Coderre devrait négocier cela dans la nouvelle loi sur le statut de la métropole», mentionne Mme Massé.

Elle soutient que les changements climatiques viendront plus tardivement à Montréal que pour les états insulaires, mais ils se traduiront par de l’érosion des berges, de la sécheresse, des inondations et des tempêtes plus fortes.

«On vit déjà des épisodes de pluies torrentielles plus fréquemment qu’avant», indique la députée.

Des épisodes de pluie plus intenses
La météorologue d’Environnement Canada, Marie-Ève Giguère, mentionne pour sa part que selon un rapport du Consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques (Ouranos), les épisodes de pluies diluviennes sont de plus en plus intenses.

«On reçoit une plus grande quantité d’eau lors de ces journées de pluie, mais elles ne sont pas plus fréquentes», mentionne Mme Giguère.