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Le petit dernier de 1861 sur Saint-Laurent

Photo: Collaboration spéciale


Le Boudoir 1861 a ouvert ses portes sur Le Plateau-Mont-Royal il y a un mois. Les propriétaires, Castle Ho et Simon Touzin, en sont à leur troisième boutique de vêtements sur le boulevard Saint-Laurent, leur coup de coeur depuis 2012. Cette fois, ils offrent des robes de mariées à leur clientèle.

«Il y avait vraiment une demande. On en avait déjà en inventaire, mais on trouvait qu’il fallait un espace entièrement dédié aux futures mariées et à leurs demoiselles d’honneur. C’est pourquoi on a ouvert au deuxième étage de notre commerce sur Saint-Laurent.»

Les propriétaires ont notamment choisi l’endroit en raison de sa proximité à sa lignée de magasins, mais aussi, parce qu’un deuxième étage permet une atmosphère plus intime.

Fidèle à sa marque, Boudoir 1861 offre une sélection de vêtements à l’allure romantique et vintage.

«On voulait créer un endroit où les femmes peuvent vivre ce moment d’émotion et se sentir spéciales. On veut qu’elles se sentent à la maison, d’où le nom Boudoir. C’est aussi pourquoi on sélectionne des designs originaux et notre espace est inspiré de l’ère victorienne», indique Mme Ho.

Formule gagnante
La Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL) se réjouit que des commerces orientés vers la mode aient pignon sur rue.

«On a des gens qui nous envoient des courriels pour savoir où est situé la Petite garçonne et 1861, pour vous donner une idée. C’est vraiment des entrepreneurs qui ont trouvé une formule gagnante pour leur entreprise», indique la directrice générale de la SDBSL, Tasha Morizio.

Selon elle, la présence très forte sur les médias sociaux de l’entreprise peut expliquer en partie son succès. Elle croit aussi que la présence des trois succursales 1861 a un effet bénéfique pour l’artère.

«Ça attire sur Saint-Laurent d’autres commerces avec des offres complémentaires de mode chic.»

Quatre boutiques
«Moi et Simon, on adore le secteur de Saint-Laurent, mais on pensait ne pas pouvoir se permettre le loyer pour ouvrir une deuxième boutique après avoir démarré sur Sainte-Catherine, en 2009», raconte Mme Ho.

Ce n’est que trois ans plus tard que M. Touzin a vu un espace à louer abordable sur Saint-Laurent.

«On était inspiré par l’endroit, la vibe vintage. Ça tombait sous le sens», affirme Mme Ho.

C’est ainsi que le deuxième magasin 1861 a ouvert ses portes en même temps que le site de vente en ligne a été lancé.

Par hasard en 2013, le couple a visité un autre local tout près et a créé la Petite garçonne qui offre des vêtements destinés aux femmes professionnelles.

Différent
Pour être compétitif dans le domaine de la mode, il faut être différent. Les boutiques 1861 et Petite garçonne en seraient de bons exemple, selon l’expert en développement de produit mode, Jocelyn Bellemare.

«Cela débute en établissant son propre ADN. Il ne faut plus compter sur un consommateur fidèle, car ce qu’il recherche, c’est l’effet que lui procure l’expérience de magasinage. Si vous êtes inspirant, c’est ce qui viendra à l’esprit lors de la recherche d’un produit vestimentaire», croit le professeur au Département de management et technologie de l’UQÀM.

Il ne faut cependant pas tenter de plaire à tous, mais plutôt chercher à définir une image claire du produit, selon M. Bellemare.

L’entreprise 1861 emploie actuellement un total de 80 personnes et espère continuer son expansion.

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