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Studio argentique: pour la profondeur photographique

Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

Chaque semaine, Le Plateau vous propose de rencontrer l’un des nombreux commerçants oeuvrant dans le quartier. Qu’il soit le petit nouveau, le secret bien gardé ou le bien établi, le journal vous fera découvrir ou redécouvrir ces endroits qui rendent Le Plateau-Mont-Royal unique. Cette semaine: Le Studio argentique

Pierre-Paolo Dori en avait marre de la photo commerciale qu’il pratiquait depuis plusieurs années. Lors d’un voyage pour se ressourcer dans sa Belgique natale, il découvre le studio Baxton, spécialisé dans la photographie ancienne et alternative. Il y effectue ensuite un stage et décide d’ouvrir le même concept à Montréal.

img_1528Le jeune homme de 29 ans a donc ouvert sa boutique en août 2015. Ils offrent depuis des caméras de toutes les époques, toutes à l’argentique et l’ensemble de leurs accessoires, des cours de photographie, une chambre noire à louer et un espace galerie.

«J’essaie de beaucoup développer le côté boutique. J’accompagne les clients dans leur achat, je leur explique comment ça fonctionne, ce qui rend ma boutique unique en son genre. Je ne laisse pas juste les clients avec une caméra argentique entre les mains à se débrouiller», souligne M. Dori.

Jusqu’ici, cet aspect de l’entreprise fonctionne bien, avec les cours d’initiation à la photographie.

«J’ai survécu à l’hiver. Je suis très content. Avec l’achalandage et le tourisme, je crois pouvoir en vivre décemment d’ici un ou deux ans», indique l’entrepreneur.

Selon lui, l’intérêt est de plus en plus fort pour les appareils à l’argentique, en raison de la qualité de l’image.

«Avec le format physique, on va chercher une profondeur qu’on ne retrouve pas avec le numérique. Je crois que les gens veulent avoir un matériel physique entre les mains à manipuler. Il y a aussi une richesse à travailler avec le papier qu’on ne trouve pas autrement.»

Bien que seul employé actuellement, l’homme d’affaires espère suffisamment développer son entreprise pour pouvoir donner du travail à de jeunes photographes émergents.

«Je veux pouvoir leur donner des salaires intéressants qu’ils puissent se consacrer à leur art. Mon rêve, ce serait que mon entreprise fonctionne d’elle-même que je puisse me libérer pour aller img_1571faire du photoreportage partout dans le monde», conclut M. Dori.

En rafale:
-Combien de caméras y a-t-il en magasin?

«Une centaine de tous les types et pour toutes les bourses»

Votre quartier en un mot?
«L’Europe, mais en mieux!»

Votre caméra de tous les jours?
«Ma Rico JR1, plus petit modèle de 35 mm au monde»

Café coup de cœur?
«Le Réplika»

Commerce chouchou?
«Boucherie Dupuis»

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