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Mural: un événement attendu des commerçants

Photo: Catherine Bouchard / TC Media

Le festival Mural débutera dans trois semaines, au grand bonheur de plusieurs commerçants du boulevard Saint-Laurent qui y font des affaires en or.

«On a effectué un sondage auprès de nos membres à la suite de la dernière édition et la vaste majorité observe une augmentation des ventes pendant et après Mural. L’augmentation de l’achalandage se poursuit au courant de l’année, car les gens veulent voir les nouvelles œuvres qui ont été réalisées», souligne la directrice générale de la Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL), Tasha Morizio.

La nouvelle formule sur près de deux semaines, adoptée depuis l’an dernier, semble donner des résultats pour plusieurs commerces de la Main.

«Le bar est plein à craquer pendant tout l’événement. Ça donne aussi une super visibilité à notre volet barbier. Je ne suis pas en mesure de le chiffrer exactement, mais ça a un effet très positif pour notre commerce», souligne Daniel Marin du Bluedog bar et barber.

«Ça fait une belle différence. Ça rend la ville plus belle», s’enthousiasme Corine Serruya, propriétaire d’Ophélie Hats.

Les nouveaux commerces semblent particulièrement bénéficier de cette visibilité.

«L’an dernier, lorsqu’on était encore la pâtisserie Wawel, on avait triplé les ventes de beignet durant les fins de semaine de Mural. Je crois que ce sera la même chose cette année. Ça va nous permettre de nous faire connaître», indique Geoffrey Solignac, propriétaire de la pâtisserie Solignac, ayant ouvert ses portes en février.

Même son de cloche du côté du resto-bar Pompette, en opération depuis jeudi.

«Notre salle de réception servira de salle d’exposition pendant Mural. Ça va permettre d’attirer de la clientèle et de nous faire connaître. Pour nous, le festival, c’est vraiment important, parce que ça s’adresse à notre public cible», mentionne le propriétaire, Ricardo Spensieri.

Certains types d’entreprises cependant souffrent de la fermeture de la rue pendant 11 jours.

«J’ai le même chiffre d’affaires, mais je dois doubler mon personnel, alors ma marge de profits est moins importante pendant Mural. Je trouve que c’est un super bel événement, mais pour mon épicerie, ce n’est pas adapté sur 11 jours», souligne le propriétaire de La Vieille Europe, Steve Da Silva.

Les experts consultés par TC Media affirment que ce genre d’événement a toujours un effet bénéfique sur la notoriété d’une artère commerciale.

«Ça a un effet positif sur le branding. Ça associe la rue à quelque chose de positif et ça crée une tradition de venir sur le boulevard année après année», soutient le titulaire de la Chaire de tourisme Transat de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Paul Arsenault.

Le président-directeur général du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Léopold Turgeon, croit qu’il faut dynamiser à l’aide d’activités rassembleuses les rues commerçantes.

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