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Ray-Mont Logistiques doit retourner à la case départ

Photo: Archives TC Media

L’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve a confirmé qu’il n’émettrait pas le permis demandé par Ray-Mont Logistiques pour cause de non-conformité réglementaire.

L’entreprise a acquis l’an dernier un terrain d’une superficie d’environ 240 000 pieds carrés sur le site de l’ancienne «Canadian Steel Foundries» au coût de près de 20M$.

Elle souhaitait y installer une plate-forme intermodale pour faire transiter des produits agricoles vers le port de Montréal.

Depuis l’acquisition du terrain par Ray-Mont Logistiques, des travaux de décontamination du site sont en cours.

Pour aller de l’avant avec la construction de son projet, l’entreprise devait obtenir les permis nécessaires. La recommandation des services de l’arrondissement qui ont procédé à l’analyse du dossier est de ne pas acquiescer à la demande du promoteur.

«Je vais limiter mes commentaires dans ce dossier, mais nous n’accorderons pas le permis de construction. L’entreprise a été informée par écrit», d’indiquer Réal Ménard, maire de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve.

Rien n’empêche le promoteur de soumettre une nouvelle demande en apportant des modifications à son projet. Ses intentions ne sont toutefois pas connues pour le moment, l’entreprise n’ayant pas retourné nos appels.

Le projet de Ray-Mont Logistiques a été déposé auprès de l’arrondissement le 30 janvier dernier, quelques jours avant que Mercier – Hochelaga-Maisonneuve ne s’apprête à fixer les règles pour le développement des terrains de la Cité de la logistique.

Cette façon de faire a d’ailleurs soulevé l’ire de plusieurs résidents du quartier.

Si l’entreprise soumet une nouvelle version de son projet, elle devra respecter les nouvelles balises de l’arrondissement, plus contraignantes qu’auparavant.

Des citoyens présents à la séance du conseil d’arrondissement se disaient ravis de ce dénouement, eux qui souhaitent une intégration harmonieuse des futures activités des entreprises de la Cité de la logistique avec le cadre résidentiel actuel.

«Le Collectif en environnement Mercier-Est ne s’oppose pas à tout développement industriel. Celui-ci ne doit pas tenir compte que des besoins du port de Montréal et de la Stratégie maritime du gouvernement du Québec, mais également des besoins de la population environnante», de rappeler l’organisme par voie de communiqué.

Le secteur de la Cité de la logistique comprend environ 10 millions de pieds carrés de terrain à développer dans le secteur l’Assomption Sud.

Le quadrilatère visé est formé principalement de l’avenue Souligny au nord, du port de Montréal au sud, de l’autoroute 25 à l’est et de la gare de triage du Canadien National à l’ouest, le tout à proximité de milieux de vie résidentiels.

L’objectif de développement pour ce secteur est d’accueillir des entreprises de logistique à valeur ajoutée, soit qui en plus du transport de marchandises effectueront des activités d’emballage, d’assemblage ou encore d’entreposage par exemple.

Par ailleurs, les élus ont entériné une motion pour que dorénavant les projets se retrouvant à l’intérieur du secteur de la Cité de la logistique soient dûment votés en conseil, plutôt que d’être approuvés par les services de l’arrondissement.

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