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Les projets d’embellissement et de verdissement au coeur des priorités de MHM

Photo: Collaboration spéciale

En modifiant la structure des éco-quartiers, pour faire passer leur nombre de quatre à trois dans l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve (MHM), le mandat des organismes a également été recentré vers les projets d’embellissement et de verdissement.

Au cours des dernières années, 19 ruelles vertes ont été aménagées dans les divers districts électoraux de l’arrondissement et les élus souhaitent accentuer la cadence.

«La mise en place de ruelles vertes a des impacts concrets sur la qualité de vie des citoyens. Nous voulons continuer d’être des chefs de file dans ce secteur ainsi qu’en agriculture urbaine. À ce chapitre, plusieurs projets ont vu le jour et d’autres se dessinent», de souligner Réal Ménard, maire de MHM.

Potager urbain aux abords du métro Joliette, projet de revitalisation de la cour de l’école secondaire Édouard-Montpetit, verdissement de la cour de l’école secondaire Louise-Trichet, plantation d’arbres sur les terrains privés du secteur de la zone de revitalisation urbaine intégrée (RUI) dans Mercier-Est, aménagements de nouveaux carrés d’arbres, etc. Les projets verts ne manquent pas dans l’arrondissement.

Le volet écoresponsabilité, celui qui offre de la sensibilisation et des ateliers de formation aux citoyens, ne sera pas pour autant relégué aux oubliettes. Surtout qu’il y a encore des efforts à faire de la part des résidents de l’arrondissement pour atteindre les objectifs quantitatifs en matière de recyclage.

Présentement, le taux de récupération des matières résiduelles de MHM est de 11,4 %, quelques points sous la moyenne montréalaise (13 %), mais encore très loin des objectifs du gouvernement du Québec de 60 %.

Réorganisation administrative
«Il n’y a maintenant qu’un seul mandataire du programme éco-quartier. Il est donc plus facile de coordonner les interventions, afin de s’assurer que les citoyens aient tous droit aux mêmes services», indique Pauline Picotin, directrice générale de Y’a quelqu’un l’aut’bord du mur (YQQ), le mandataire du programme.

YQQ a obtenu le contrat pour les trois prochaines années et une enveloppe budgétaire de 350 000 $, incluant les interventions ponctuelles. Une coupe de 50 000 $, qui ne devrait toutefois pas avoir de répercussions sur les activités et services de l’organisme.

«Nous avons maintenant trois points de services au lieu de quatre, ce qui signifie des frais fixes et des dépenses de locaux en moins. La baisse de financement ne devrait donc pas avoir d’impact négatif sur notre fonctionnement», précise Mme Picotin.

Les projets instaurés par les éco-quartiers Hochelaga et Louis-Riel seront poursuivis. Les élus, Éric Alan Caldwell et Karine Boivin-Roy, s’en sont assuré.

«Nous avons eu des discussions avec les coordonnatrices responsables de nos secteurs, confirment les deux édiles municipaux. Elles nous ont mentionné que le travail entrepris par leurs prédécesseurs serait poursuivi. Nos citoyens peuvent être rassurés.»

 

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