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Les Jeux olympiques dans la mire de Patrick Rivest-Bunster

Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

À quelques semaines des qualifications olympiques pour les Jeux de Rio, l’archer Patrick Rivest-Bunster met les bouchées doubles à l’entraînement. Premier arrêt de sa préparation, les Jeux panaméricains, qui se dérouleront du 13 au 18 juillet, à Toronto. À 29 ans, c’est sans doute sa dernière chance de réaliser son rêve olympique.

Chaque semaine, de deux à trois heures par jour, cinq à six jours par semaine, l’archer se rend au parc Pierre-Bédard, dans Mercier-Ouest, pour y tirer de 200 à 250 flèches. Beau temps, mauvais temps, pas question de manquer l’entraînement.

«Je ne veux pas me mettre trop de pression sur les épaules. Je vais aux Jeux panaméricains pour bien me préparer en vue des qualifications olympiques, qui auront lieu du 26 juillet au 2 août, à Copenhague au Danemark. Décrocher ma place pour les Jeux olympiques demeure ma priorité», explique-t-il.

Deuxième au Canada, dans la catégorie arc recourbé, le résident de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve (MHM) garde un goût amer des Jeux olympiques de 2012. À cette époque, il est substitut puisque le Canada n’a qu’un seul athlète de tir à l’arc en compétition.

«Chaque semaine, je devais aviser l’Agence antidopage de mes activités et demeurer disponible pour un test, au cas où j’étais appelé pour remplacer le compétiteur sélectionné. L’appel n’est jamais venu», dit l’archer.

Les qualifications de la dernière chance
M. Rivest-Bunster a bien l’intention de se reprendre et souhaite que le Canada soit en mesure de déléguer trois athlètes aux Jeux de Rio.

Pour ce faire, le pays devra terminer parmi les huit premiers au Championnat du monde. Dans le cas contraire, le Canada devra se contenter d’un seul athlète.

À mots couverts, l’archer avoue qu’il s’agit des qualifications de la dernière chance. À 29 ans, entreprendre un nouveau cycle de quatre ans, pour les Jeux olympiques de 2020, n’est pas dans ses plans.

«Les entraînements, les compétitions et les déplacements à l’étranger sont un rythme de vie épuisant. J’aimerais bien fonder une famille…», laisse-t-il savoir.

Depuis 12 ans, l’archer enchaîne les entraînements et les compétitions. Son travail est également relié à ce domaine, puisqu’il travaille chez Arc Élite, une boutique spécialisée en produits de tir à l’arc pour la chasse, la compétition ou le tir récréatif.

«Disons que le tir à l’arc prend beaucoup de mon temps. J’ai fait beaucoup de sacrifices pour m’investir entièrement dans mon sport. Mon entourage a toujours été très compréhensif. Les prochaines semaines seront déterminantes», conclut l’athlète.

 

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