Une année mouvementée pour l’Antre-Jeunes de Mercier-Est

Photo: Archives TC Media

Déménagement en raison de moisissures, départ de la directrice générale de l’organisme, mouvement au sein du personnel d’animateurs, la dernière année n’aura pas été des plus faciles pour l’Antre-Jeunes de Mercier-Est, mais la maison des jeunes garde le cap.

Le nouveau directeur en poste depuis trois semaines à peine, Franz Gauthier, demeure positif malgré les défis qui pointent à l’horizon.

Après avoir déménagé au second étage du Jean-Coutu de la rue Hochelaga, à quelques mètres de leur ancien bâtiment, l’Antre-Jeunes pensait bien pouvoir souffler un peu. Mais en cours d’année, une nouvelle tuile lui est tombée sur la tête.

Le second point de service, le Garage des jeunes, s’est aussi retrouvé affecté par un problème de moisissures. Les intervenants ont dû quitter leurs installations pour s’établir temporairement dans un appartement du HLM Thomas-Chapais.

L’organisme continue d’assurer des services aux jeunes du secteur nord du quartier, mais la réorganisation a entraîné une diminution des activités.

Ce n’est pas une situation idéale, admet M. Gauthier. Les employés du Garage des jeunes trouvent tout de même le moyen de bien se débrouiller dans les circonstances, ajoute-t-il.

Et ils devront s’y faire puisque le retour dans les locaux du Garage des jeunes est difficile à prédire.

L’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), qui est propriétaire du bâtiment, a fait une expertise et les travaux à réaliser sont majeurs. Différents scénarios doivent être étudiés.

«Notre volonté est de réintégrer le Garage des jeunes dans ses locaux. L’organisme est un partenaire essentiel pour nous. On veut les ramener le plus rapidement possible», assure Michel Fortin, de l’OMHM, qui n’est toutefois pas en mesure d’établir d’échéancier.

Un autre dossier auquel devra s’attarder le nouveau directeur général est celui de l’ajout d’un troisième point de service pour desservir les adolescents du secteur au sud de la voie ferrée du CN, située à la hauteur de Souligny.

Le projet n’a pas beaucoup évolué depuis la dernière année, même s’il s’agissait d’une priorité pour l’organisme et que les besoins justifient cet ajout.

Une somme de 120 000$ a été mise de côté dans le cadre de ce projet, mais beaucoup de travail reste à faire.

«La volonté est toujours d’ouvrir ce troisième point de service, confirme M . Gauthier. Ce qui est regardé, c’est toujours le secteur de la rue Notre-Dame, à proximité du McDonald’s.»

Outre ces deux dossiers majeurs, le nouveau directeur général devra aussi trouver des fonds pour consolider le second poste de travailleur de rue dont le financement n’est pas récurrent, établir une cohésion avec les membres de son équipe et son nouveau milieu d’adoption, poursuivre le travail amorcé en plus d’initier ses propres projets. Bref, il ne devrait pas avoir le temps de chômer dans les prochains mois.

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