Un comité pour un Est fort, fier et concurrentiel

À la suite de la fermeture de la raffinerie Shell, les intervenants de l’est de Montréal ont décidé de se prendre en main en créant le Comité de développement de l’est de Montréal (CDEM).

L’objectif du comité est de favoriser le développement économique, social et environnemental du territoire par une prise en charge collective des acteurs locaux. Il regroupe une cinquantaine de leaders.

Des élus municipal, provincial, fédéral, la chambre de commerce, des représentants de la santé, de l’éducation, d’organismes communautaires et bien d’autres siègent au comité.

Le CDEM râtisse large. Il couvre les territoires de Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Anjou, Mercier, Hochelaga-Maisonneuve, Saint-Léonard, Montréal-Est et Rosemont.

L’Est est souvent associé à l’industrie pétrochimique, mais il y a également plusieurs autres axes d’intervention, souligne Nicole Léger, députée de Pointe-aux-Trembles et présidente du CDEM. Le secteur a son charme et il faut le mettre en valeur.

Les membres du CDEM travaillent en collégialité. Comme il ne s’agit pas d’un comité partisan, les décisions prises sont consensuelles. Sept rencontres ont eu lieu au cours de la dernière année et de grands axes d’intervention ont été identifiés.

Le comité travaille présentement sur un plan d’action qu’il présentera à l’automne. Les intervenants sont à en parfaire les derniers détails.

Il devrait toutefois inclure des revendications très précises qui solliciteront la participation des divers acteurs de tous les paliers, autant politiques, économiques que sociaux.

« Nous ne pouvons rien dévoiler pour le moment, mais le plan d’action comprendra des projets précis sur lesquels il faudra travailler », se contente de dire la présidente du CDEM.

On peut toutefois penser à des projets tels que le prolongement du métro vers l’Est, la modernisation de la rue Notre-Dame, l’adoption d’un budget pour la décontamination des terrains industriels, des mesures novatrices pour favoriser l’écologie industrielle, un concept qui valorise les complémentarités entre les entreprises et qui s’inscrit dans un développement durable, l’amélioration du transport collectif, etc.

Le CDEM a de grandes ambitions et la tâche ne sera pas facile, conviennent les membres.

Nous sommes convaincus qu’ensemble nous pouvons faire bouger les choses, insiste Mme Léger. On à qu’à penser aux discussions que nous avons eues avec la Ville de Montréal pour qu’elle inclue un chapitre dédié à l’est de Montréal dans sa stratégie de développement économique. Nos interventions portent leurs fruits.

« Il était devenu inévitable de se doter d’un lieu commun pour que les élus et les représentants de l’est de Montréal puissent se parler, déterminer ensemble les défis à relever, soulever les enjeux communs, promouvoir le secteur et convenir d’une manière de travailler ensemble tout en respectant les enjeux spécifiques et locaux qui sont propres à chacun », ajoute la présidente du CDEM.

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