Anjou s’incline en finale

Les Lions de l’école secondaire Anjou n’ont pas réussi à enlever la saison parfaite des Jaguars de l’école secondaire Jean-Grou. Lors de la finale de football juvénile division 3, ils se sont inclinés par la marque de 36-13, le 5 novembre, au Collège Bourget.

« C’était une grosse mission de tenter d’enlever la saison parfaite aux Jaguars. Si nous avions joué notre meilleur match, nous aurions pu gagner, affirme Olivier Renaud, entraîneur-chef d’Anjou. Ce sont des erreurs, trois en particulier, qui nous ont coûté le match. Nous avons fait trop d’erreurs mentales qui ont permis à Jean-Grou de prendre les devants. »

La partie était pourtant serrée. « À la mi-temps, c’était zéro partout. Le pointage ne rend pas justice au match, car au troisième quart nous tirions de l’arrière que par huit points », explique M. Renaud.

Malgré la défaite, l’entraîneur est content de la performance de ces joueurs. « Je leur avais demandé de se battre jusqu’à la fin. Ils n’ont jamais baissé les bras. Je suis fier d’eux », avoue-t-il.

La formation angevine a marqué le plus de points contre les Jaguars cette saison. Avant la finale, personne n’avait compté plus de six points face aux nouveaux champions. D’ailleurs, c’étaient les Lions qui avaient réussi ce pointage en saison régulière.

Demi-finale

Les Lions, troisième équipe au classement, avaient remporté la demi-finale, le 28 octobre, contre la deuxième meilleure formation de la ligue. Ils avaient vaincu les Bulldogs de l’école secondaire Édouard-Montpetit par la marque de 15-6.

Le match avait commencé avec une heure de retard. Le système d’éclairage était éteint, empêchant les deux équipes de bien voir le ballon. Après l’ajustement de la Ville, la partie avait commencé, au grand plaisir des spectateurs.

En plus du délai, les adversaires affrontaient un autre ennemi de taille : le froid. Au courant de la rencontre, la température approchait du point de congélation. « Je ne crois pas que la température ait affecté grandement les joueurs. L’adrénaline et une demi-finale, ça réchauffe », admet M. Renaud.

Le 28 octobre était plus qu’un match de demi-finale pour M. Renaud. C’était aussi son anniversaire. « Mes joueurs m’ont offert un beau cadeau de fête pour mes 27 ans », avoue-t-il.

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