Responsabilité civile d'un cirque…

J’imagine que tout comme moi vous écoutez les nouvelles dans les médias et que vous remarquez dans les dernières semaines, l’indifférence et le mépris dont fait preuve notre gouvernement face à un conflit les opposants à nos jeunes, notre avenir. L’escalade de violence lors des manifestations n’est qu’une conséquence presque prévisible, on ne peut rester insensible à ce qui se passe présentement. Et si tout cela faisait partie d’une stratégie?

Alors que les premiers rassemblements étaient pacifiques et attiraient la sympathie de la population, les sondages favorisant les étudiants, les libéraux dégringolaient dans les intentions de vote. On dirait presque que notre gouvernement a choisi de laisser dégénérer la situation au point de vouloir faire changer l’opinion publique en leur faveur. N’est-ce pas un peu machiavélique?!…

Deux chroniques de Patrick Lagacé, à lire ici et ici.

Mais le pire dans toute cette histoire, c’est que notre premier ministre sort son costume de clown et s’amuse à faire des blagues d’un extrême mauvais goût devant un auditoire qui applaudit son numéro et qui avalise ses décisions. Je suis dépassée et outrée que certains l’approuvent quand il se moque de nos jeunes ouvertement, comme si de dénigrer son prochain était la solution parfaite pour régler un conflit.

Je ne comprends pas que M. Charest soit toujours en place. Je ne peux pas croire que la population ne reconnaisse pas la responsabilité de cet homme qui se sert de sa ministre comme d’une marionnette en plus de ridiculiser un mouvement de solidarité jamais vu depuis des années au Québec. Le plan de match étant certainement de démoniser les leaders étudiants, un en particulier.

Le point de vue de la chroniqueure Michele Ouimet

Dans un avenir pas si lointain, il y a aura une heure de vérité, et je souhaite qu’à ce moment précis, les Québécois dénonceront ce cirque et feront le choix de fermer la porte au nez de ces tristes clowns.

Si on se fie au sondage récent, ça ne devrait tarder…

Même Mme Marois croit que ce serait la solution pour dénouer l’impasse. Le maire de Montréal, quant à lui en a assez, et pour une fois je suis presque d’accord avec lui. Les deux partis de l’opposition demandent un médiateur…Il est grandement temps!

Une chronique de Rima Elkouri

Ce sont ces jeunes et les nôtres qui contribueront à nos services et subviendront à nos besoins dans quelques années. Sont-ils obligés de payer pour les mauvaises décisions et erreurs commises avant eux, et même nous.

Enfin, voici le lien vers un texte que j’aurai bien aimé écrire.

Comme le dit la chanson; «On a mis quelqu’un au monde, on devrait peut-être l’écouter…»

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