L’herbe à poux est de retour

Chaque année, selon une étude de la Direction de santé publique, 4748 enfants âgés de 6 mois à 12 ans sur le territoire de la Pointe-de-l’île sont affectés par le pollen de l’herbe à poux. Le CSSS de la Pointe-de-l’île souhaite sensibiliser la population aux impacts que cette plante entraîne sur la santé.

Responsable d’allergies, le pollen de l’ambrosia artemisiiflolia provoque le rhume des foins, des conjonctivites, de la sinusite chronique, en plus d’aggraver les symptômes des enfants asthmatiques.

Les meilleurs moyens de contrôler l’herbe à poux et de diminuer l’émission du pollen sont l’arrachage ou la tonte au ras du sol deux fois par année, soit à la fin juillet et à la mi-août. L’ensemencement avec du semi compétitif (trèfle ou sarrasin) représente un autre bon moyen pour réduire la prolifération.

L’herbe à poux est une plante annuelle qui mesure de 10 centimètres à 1,5 mètre de hauteur. Elle émet son pollen de la fin juillet jusqu’à la période de gel. Son action pollinique agit habituellement sur un rayon de 1 km.

On la trouve sur tous les types de sol, mais plus fréquemment sur les sols pauvres ou perturbés, comme les terrains vacants, les abords de trottoir, près des clôtures, les terrains en construction, etc.

Les graines de la plante peuvent survivre jusqu’à 40 ans dans le sol. C’est pour cette raison qu’il est difficile d’éradiquer l’herbe à poux et qu’il est important de contrôler sa prolifération.

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