La Ville de Montréal et Hydro-Québec TransÉnergie s’entendent

Photo: Archives TC Media

Dans le but de préserver la biodiversité en milieu urbain, tout en assurant la sécurité du public, la Ville de Montréal et Hydro-Québec TransÉnergie en sont venues à une entente de collaboration afin de réduire l’impact des travaux de maîtrise de la végétation sur les emprises de lignes de transport d’électricité dans certains parcs.

Îlots de chaleur en milieu urbain, qualité de l’air et présence de l’agrile du frêne, la Ville déploie de nombreux efforts afin de préserver la biodiversité en milieu urbain et favoriser la plantation d’arbres dans le cadre du Plan d’action canopée.

De son côté, Hydro-Québec TransÉnergie doit procéder à des travaux de maîtrise de la végétation en lien avec ses activités de transport d’électricité, gestion qui nécessite parfois la coupe d’arbres, et ce, dans le but d’assurer la fiabilité de son réseau et la sécurité du public.

À cet égard, l’entente de trois ans conclue entre Montréal et la société d’État prévoit l’octroi d’une aide financière par Hydro-Québec TransÉnergie de 500 000 $ par année afin de lancer des projets-pilotes d’aménagements, notamment dans les parcs Malicorne et des Closeries, dans l’arrondissement d’Anjou.

Les projets ont pour objectif de favoriser la qualité de vie (îlots de chaleur, qualité de l’air et intégration harmonieuse du réseau). L’entente permet ainsi de répondre aux enjeux propres et spécifiques à la Ville de Montréal.

«Nous sommes heureux de constater la sensibilité d’Hydro-Québec TransÉnergie aux efforts de verdissement que notre administration déploie depuis le début de notre mandat. Cette entente permettra des aménagements novateurs et durables», a déclaré Denis Coderre, maire de Montréal.

En plus du développement de ce volet spécifique du projet de plan canopée, les deux parties prévoient le maintien d’un comité permanent afin de poursuivre leur collaboration dans la recherche de façons de faire améliorées en termes de verdissement dans les emprises des lignes de transport d’électricité.

«Cette collaboration avec un grand partenaire institutionnel vient confirmer une volonté mutuelle de favoriser la biodiversité en milieu urbain. La recherche d’initiatives de végétalisation compatibles avec les lignes de transport d’électricité sera certainement bénéfique pour notre forêt urbaine», de souligner pour sa part Réal Ménard, responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif.

 

 

 

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