L’escrime, un sport familial pour les Riopel

Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

Chez les Riopel, l’escrime est un sport familial. Les trois enfants, Nicolas, Rémi et Anne, de même que leurs deux parents pratiquent cette discipline depuis plusieurs années déjà.

«Mon frère, qui est plus vieux que moi de deux ans, pratiquait l’escrime et ma mère souhaitait que je fasse du sport. Je l’ai donc suivi à un entraînement et j’ai tout de suite aimé ça», indique Nicolas, le nouveau champion provincial dans les catégories des moins de 17 ans et des moins de 20 ans.

Et la rivalité fraternelle dans tout ça? «Jusqu’à maintenant, cela se passe bien. Je n’ai jamais eu à affronter mon frère en compétition. Si tel était le cas, ce serait un adversaire comme un autre», dit Rémi, qui a remporté la troisième place du championnat provincial dans la catégorie des moins de 20 ans.

Quant à Anne, la benjamine de la famille, elle tire également son épingle du jeu. La jeune fille a décroché la médaille de bronze aux Jeux du Québec, en mars dernier.

Avec trois enfants qui s’entraînent régulièrement et prennent part à différentes compétitions, la logistique peut parfois occasionner divers maux de tête. Heureusement pour les parents, leur progéniture est toute membre du club d’escrime des Spartiates d’Anjou. Cela leur permet de s’entraîner, les enfants comme les parents, sous le même toit et dans les mêmes plages horaires.

Avec de l’organisation, il est possible de tout concilier, avoue Nicolas.

«C’est une famille très passionnée. La fédération d’escrime du Québec leur a d’ailleurs remis un bel honneur, l’an dernier, en reconnaissant leur engagement pour ce sport. Un honneur pleinement mérité», souligne Thierry Bourbonnais, entraîneur-chef et directeur technique du club d’escrime des Spartiates.

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