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Centre Al Hidaya: les activités de prière pourront se poursuivre

Photo: Archives TC Media

Les activités de prière pourront se poursuivre au centre communautaire Al Hidaya. Selon le maire de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, elles ne contreviennent pas au nouveau règlement d’urbanisme précisant la définition de lieux de culte ni d’activités communautaires adopté par l’arrondissement.

Dans le règlement 01-275 de l’arrondissement, le terme «activités communautaires» se définit comme des activités sportives et culturelles s’adressant à la communauté, à l’exception des activités de culte exercées dans un espace destiné exclusivement ou non à cette fin.

Or, M. Ménard estime que les activités de prière du centre ne représentent qu’environ 15 % de tout ce qui y est offert (cours de cuisine, aide aux devoirs, cours de couture, activités sportives, initiation à l’informatique, consultation juridique, etc.), ce qui n’est pas suffisant pour le qualifier de lieu de culte.

«J’ai visité les installations du centre Al Hidaya et j’ai discuté avec les responsables. À la lumière de nos échanges, tout est conforme à notre règlement. Pour nous, le dossier est clos et le centre communautaire peut poursuivre ses activités habituelles», de dire M. Ménard.

Ce dernier compare un peu la situation du centre Al Hidaya à celle où un curé officierait une cérémonie religieuse une fois par semaine, dans un centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD).

Dans un tel cas, on ne pourrait prétendre que le CHSLD est un lieu de culte, soutient-il. C’est la même chose avec le centre communautaire Al Hidaya, ajoute le maire.

La définition de «lieu de culte» se lit comme étant un espace de rassemblement d’un groupe religieux qui lui est consacré aux fins de la pratique du culte et où peuvent également être exercées des activités communautaires et des activités d’enseignement de la religion.

L’esprit du règlement de l’arrondissement visait d’abord et avant tout à bloquer l’ouverture d’un centre communautaire islamique dans Mercier-Est de l’imam Hamza Chaoui, reconnu pour ses propos controversés et sa vision rigoriste de l’islam, dans un contexte de sécurité publique.

La situation du centre communautaire Al Hidaya ne se compare pas à celle de l’imam Chaoui, fait savoir M. Ménard. Il s’agit de dossiers complètement différents, souligne-t-il.

Nous avons tenté d’obtenir les commentaires des représentants du centre Al Hidaya, mais sans succès.

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