Sifflement des trains dans Mercier-Est: un retour à la normale dès jeudi

Les sifflements de train auront été de courte durée dans Mercier-Est. Un mois après leur retour, les locomotives circuleront de nouveau en silence à compter de ce jeudi, tant et aussi longtemps que les citoyens respecteront les interdictions de passage le long de la voie ferrée.

L’information a été confirmée par le maire de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve (MHM), Réal Ménard, lors du conseil d’arrondissement de septembre.

Les trains ne siffleront donc plus sur leur passage. Par contre, les gens devront respecter les interdictions de passage le long de la voie ferrée et traverser aux endroits permis (passage à niveau).

Les citoyens devront également cesser de vandaliser les clôtures du CN. Dans le cas contraire, les trains continueront de siffler sur leur passage.

Les riverains de la voie ferrée et les résidents du secteur recevront dans les prochains jours une lettre de la part de l’arrondissement. La missive aura pour but de les informer des derniers développements et de les sensibiliser à l’importance de respecter les termes de l’accord intervenu.

Passage piétonnier
Pour faciliter les déplacements des citoyens, l’arrondissement construira des passages piétonniers, à ses frais, à différents endroits le long de la voie ferrée.

Deux sont déjà prévus, notamment un au coin de Dubuisson et de la rue Liébert et un autre au coin de Dubuisson et de la rue Aubry. Leur construction pourrait débuter dès cet automne.

L’implantation d’autres passages piétonniers fera l’objet de discussions.

«La collaboration avec le CN est bonne. Il n’est pas impensable que 4 ou 5 autres traverses piétonnières soient réalisées. Nous sommes tous en mode accéléré pour que les projets voient le jour le plus rapidement possible», confie M. Ménard.

L’aménagement des passages piétonniers devrait coûter environ 25 000 $ chacun. Les installations seront de base. Il ne s’agira pas de passage à niveau, seuls les piétons pourront traverser à ces endroits.

Des citoyens heureux
Les réactions citoyennes ne se sont pas fait attendre. Daniel Saindon, un propriétaire de la rue Dubuisson habitant à proximité de la voie ferrée, est très satisfait de ces développements.

Depuis le retour des sifflements du train, sa qualité de vie et celle de ses voisins en ont pris pour leur rhume.

«Le bruit de la sirène est strident et très désagréable, souligne-t-il. Les gens sursautent chaque fois qu’elle se fait entendre et c’est invivable.

«La balle est un peu dans le camp des citoyens. S’ils ne veulent pas le retour des sifflements et tous ses désagréments associés, ils doivent dorénavant respecter les règles.»

À l’arrondissement, tous se réjouissent. Les discussions tenues entre le maire, les conseillers Laurence Lavigne Lalonde et Richard Celzi, de même que les directeurs de l’arrondissement et des Travaux publics, avec les représentants du Canadien National (CN) et de Transport Canada ont porté leurs fruits.

Les différentes parties font table rase du passé et partent sur de nouvelles bases. Elles ont convenu de se rencontrer de nouveau pour assurer le suivi du dossier.