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La bisbille entre Anjou et Montréal refait surface au conseil d’arrondissement

Photo: Archives TC Media

Le dossier des nominations bloquées par Montréal au sein du conseil d’administration de la Corporation Anjou 80 a monopolisé les interventions au conseil d’arrondissement d’Anjou, théâtre de bien des échanges corsés entre élus et citoyens.

La décision de l’administration Coderre de faire fi des recommandations de l’arrondissement pour plutôt nommer des gens qu’elle souhaitait et provenant tous du district électoral de la conseillère Michelle Di Genova Zammit, membre de l’équipe Coderre, a soulevé bien des questions chez les citoyens.

Dès l’ouverture de la période de questions du public, le coup d’envoi a été donné avec une intervention de Michel Haddad, membre du conseil d’administration d’Anjou 80 dont le mandat n’a pas été renouvelé.

L’Angevin a déploré les choix de la ville-centre et a demandé des explications à la conseillère Di Genova Zammit. Celle-ci n’a pas voulu faire de commentaire autre que de répéter celui de Pierre Desrochers, président du comité exécutif de la Ville de Montréal, selon lequel «un changement était nécessaire au sein de la corporation afin d’apporter une nouvelle vision des choses».

Mme Di Genova Zammit n’a également pas précisé ce que signifiait cette nouvelle vision des choses, se contentant de mentionner qu’elle n’avait pas de commentaire à faire.

Le maire Miranda a ensuite voulu rassurer M. Haddad en lui mentionnant que le travail effectué par le conseil d’administration n’était pas en cause. Qu’il s’agissait plutôt de «petite politique» et «d’un geste antidémocratique» de la part du maire Coderre.

À la période de questions des élus, les conseillers Gilles Beaudry et Andrée Hénault ont aussi questionné Mme Di Genova Zammit, particulièrement sur le fait qu’elle ne s’est jamais opposée à la résolution adoptée par les élus, au mois d’octobre, concernant le renouvellement du mandat des administrateurs de la Corporation Anjou 80.

À un certain moment, le ton de l’assemblée a monté. Un citoyen voulant se porter à la défense de la conseillère d’arrondissement s’est immiscé dans les discussions. Alors hors sujet, puisque la période de questions des citoyens était terminée, les échanges verbaux se sont corsés. Le résident, qui voulait poser des questions au maire Miranda, a été sommé de s’abstenir et de revenir à la prochaine séance du conseil d’arrondissement.

Le citoyen a quitté la salle, mais pas sans avoir promis de revenir afin d’exiger des réponses de la part du magistrat.

L’adoption des résolutions du conseil s’est ensuite passée sans anicroche.

 

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