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Meurtre d’une dame de 88 ans: le beau-fils accusé de meurtre

Photo: Collaboration spéciale

L’ancien candidat au poste de commissaire scolaire dans la circonscription de Mercier, Zine Elabidine Hajouji-Idrissi, a été formellement accusé de meurtre au premier degré à l’endroit de sa belle-mère de 88 ans, Zahra Allalou, mercredi dernier.

L’agression à l’arme blanche s’est produite vers 16h45 dans une résidence de la rue de Beaurivage, au nord de la rue Notre-Dame Est.

La victime était la belle-mère du suspect et les incidents sont survenus à la suite d’un conflit familial qui a dégénéré, confirme Jean-Pierre Brabant, du Service de police de la Ville de Montréal.

Mme Allalou a été transportée dans un centre hospitalier, où son décès a été constaté quelques heures plus tard.

Le suspect a été interrogé par les agents et n’a fait aucun aveu.

Une accusation de meurtre au premier degré a été déposée contre lui de même qu’une autre pour voie de fait à l’endroit de sa conjointe, Fatima Saoud, présente au moment de l’agression et envers qui il aurait été violent.

Le suspect, un retraité de la Ville de Montréal, briguait les suffrages aux élections scolaires de 2014. Il disait alors vouloir consacrer son temps libre à «écouter les élèves, les parents et le personnel des écoles» de Mercier.

Arrivé du Maroc il y a 33 ans, il s’est grandement engagé au sein de sa communauté. Il a notamment été membre fondateur de la Communauté marocaine au Québec, de l’Alliance mondiale des Marocains à l’étranger et de Famille marocaine de Montréal.

Au lendemain du drame, une résidente du quartier depuis six ans a indiqué que l’octogénaire habitait avec l’une de ses filles.

Lorsque la voisine est arrivée chez elle, le suspect quittait au même moment à bord de son véhicule suivi d’une fraction de seconde par l’arrivée des policiers. Avant de connaître les détails, elle craignait le pire, car des enfants se trouvaient régulièrement sur place.

«Il m’est arrivé d’entendre parler fort à plusieurs occasions, mais sans plus. À ma connaissance, il n’y a jamais eu d’incident nécessitant l’intervention des policiers à cet endroit. Lorsque je croisais la victime dans la rue, on se saluait», explique-t-elle.

L’octogénaire était en apparence sans histoire et plutôt serviable.

«Je lui ai déjà emprunté des outils à quelques reprises pour de petits travaux. C’est vraiment triste», conclut la voisine.

Il s’agissait du septième homicide à survenir en 2016 à Montréal. M. Hajouji-Idrissi demeure détenu jusqu’à son retour devant le tribunal le 14 juillet.

 

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