Premier match parfait de l’histoire de la LBJAAQ

Photo: Collaboration spéciale

Jonathan Santori, des Brewers de Montréal, a lancé le premier match parfait de l’histoire de la Ligue de baseball junior AA du Québec retirant les 21 frappeurs à lui faire face, dont 12 sur trois prises, un sommet pour le lanceur angevin.

L’exploit est survenu le 30 juin dernier, contre les Voltigeurs de Sainte-Thérèse, au lendemain de son 22e anniversaire de naissance.

«C’est un super cadeau d’anniversaire, mais surtout inattendu, avoue-t-il. Quand je monte sur le monticule, ce n’est pas quelque chose à quoi je pense. Je me concentre sur le travail que j’ai à faire.»

Le jeune homme est le premier à réussir une telle performance en 31 ans. Et d’avoir réussi ce match parfait, qui s’est soldé par une victoire de 9 à 0, devant plusieurs membres de sa famille le comble de bonheur.

«Mes parents et grands-parents assistent à presque tous mes matchs. Ils m’ont toujours soutenu. Je leur ai dédié cette victoire.»

Le lanceur et joueur de premier-but en est à sa dernière saison au sein de la ligue. Il ne pouvait espérer un meilleur scénario pour terminer sa carrière.

D’ici la fin de la saison, il devrait lancer à cinq ou six reprises, mais il ne s’en fait pas trop avec la pression.

«Il est évident que les joueurs adverses seront gonflés à bloc. Le baseball est un sport d’équipe. Sans l’apport de mes coéquipiers, je n’aurais pas pu lancer ce match parfait. Nous continuerons à jouer du mieux que l’on peut et il arrivera ce qui arrivera», indique bien humblement le jeune homme.

Un parcours atypique
Jonathan joue au baseball depuis son tout jeune âge, mais il ne lance que depuis trois ans seulement, à la suite de sa rencontre avec Alexandre Chaperon, instructeur des lanceurs des Brewers.

Le passage au monticule n’a pas été facile. Les deux hommes ont travaillé fort à l’entraînement. Aujourd’hui, ils récoltent le fruit de leurs labeurs.

«On m’a souvent dit que j’avais un surplus de poids, confesse Jonathan. Mais Alexandre a toujours cru en moi.»

Avec une fiche de trois victoires et une défaite au monticule, le lanceur connaît de bons moments.

Il ne tient cependant rien pour acquis. À son départ précédant son match parfait, il avait accordé sept points à ses adversaires en deux manches de travail.

«Ce n’est pas le genre de performance que l’on aime se rappeler, rigole-t-il. Je pense que je vais plus me souvenir de mon match parfait.»

Après un mauvais début de saison, les choses se replacent tranquillement pour les Brewers. L’équipe lutte pour une place en série cumulant une fiche de six victoires et 11 défaites. Elle occupe le cinquième rang de sa division sur six formations.

 

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