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Rôle d’évaluation foncière: une légère hausse pour Montréal-Nord

Photo: Archives TC Media

La valeur des propriétés de l’arrondissement de Montréal-Nord a augmenté de 4,7%. Une hausse située en-dessous de la moyenne montréalaise, évaluée à 6,2%.

Cette estimation a été réalisée dans le cadre des rôles d’évaluation foncière pour les périodes 2017, 2018 et 2019. Par rapport aux derniers rôles qui remontent à 2014, la valeur des résidences unifamiliales a augmenté de 5%. Ces dernières sont estimées en moyenne à 307 400$.

Les résidents qui souhaitent quant à eux acquérir un appartement-condo doivent dépenser en moyenne 237 600$, une hausse de 1,4%.

L’ensemble des immeubles résidentiels a augmenté de 4,5%, les non résidentiels de 5,1% et le prix des terrains a également connu une hausse plus significative, de l’ordre de 6%.

Quatre arrondissements présentent des variations supérieures à la moyenne de 6,2% de l’ensemble de la Ville. Il s’agit du Sud-Ouest (7,8 %), Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (7,7 %), Le Plateau-Mont-Royal (7,2 %) et Outremont (6,3 %).

Ces rôles d’évaluation foncière ont pour objectif de déterminer la valeur réelle d’une propriété. Pour y parvenir, l’évaluateur tient compte de l’état et de l’utilisation de l’unité d’évaluation, ainsi que des conditions du marché immobilier, telles qu’elles existaient 18 mois avant l’entrée en vigueur du rôle d’évaluation, soit le 1er juillet 2015 pour la période actuelle.

«Pas de grands bouleversements»
Le dévoilement du rôle d’évaluation foncière ne devrait pas avoir un grand impact sur le marché immobilier montréalais. Les experts n’anticipent pas un ralentissement majeur.

«Le marché se resserre, mais les conditions d’acquisition d’une propriété demeurent intéressantes. Les taux d’intérêt sont encore très bas, le marché de l’emploi se porte mieux et le niveau de confiance des consommateurs est bon. Je ne m’attends pas à de grands bouleversements», de commenter Paul Cardinal, de la Fédération des chambres immobilières du Québec.

Depuis plus de 10 mois, l’offre de propriétés à vendre a tendance à se raréfier. Cela exerce une légère pression sur les prix, mais les hausses demeurent modestes. Pas de quoi décourager les acheteurs motivés, ajoute M. Cardinal.

Un avis que partage Joanie Fontaine, de la firme JLR. L’économiste avoue que les mois de septembre à décembre sont généralement plus tranquilles pour la vente de propriétés.

«Malgré tout, 2016 devrait globalement demeurer une bonne année et cela devrait se poursuivre», indique-t-elle.

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