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Temps des Fêtes: les affaires varient sur Charleroi

Les choristes de The Messengers entonnent des cantiques rue de Charleroi. Photo: Ralph-Bonet Sanon | TC Media

Le temps des Fêtes était propice aux bonnes affaires pour certains commerçants de la rue Charleroi. Pour d’autres, cette période n’était pas différente d’autres moments de l’année.

Au Marché Tradition, la porte d’entrée s’ouvre et se ferme continuellement à la veille de Noël. Cette période est toujours bien occupée, indique le propriétaire de l’épicerie depuis trois ans.

«La magie de Noël, on la ressent, témoigne Fadi Mawassi. On ne ferme que cinq jours durant l’année et la veille de chacun de ces jours, il y a plus de travail. Les affaires vont très bien pendant les Fêtes.»

Fadi Mawassi aimerait bien que ses affaires soient aussi florissantes durant le reste de l’année.

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À un jet de pierre, plusieurs femmes se font coiffer ou attendent leur tour au Salon DEKA Coiffure, ouvert exceptionnellement un dimanche.

Pour la propriétaire du salon et administratrice de l’Association des commerçants de la rue Charleroi, début décembre est synonyme de plus grande affluence. «Les Fêtes, en coiffure, c’est très occupé, dit Karine Desfossés. C’est un bon 20% d’augmentation, une bonne période pour nous.»

Pour la veille de Noël, Karine Desfossés a ouvert son salon exceptionnellement un dimanche.

Plus à l’ouest chez Granada Pizzeria, c’est un «un peu plus occupé» qu’à l’habitude, mais dans l’ensemble, ça reste stable, mentionne le propriétaire de l’établissement depuis 12 ans, Jimmy Niklaris, également trésorier de l’Association.

Même si ses affaires restent stables en général, Jimmy Niktaris remarque un certain «boom» à partir d’octobre.

«C’est mort»
Pour d’autres marchands toutefois, cette veille de Noël n’a pas amené beaucoup de clients.

C’était le cas au Super Marché Charleroi, ainsi que chez Mama Super Marché, où une propriétaire déplore que «c’est comme s’il n’y avait pas de Fêtes, c’est mort, du jamais vu en 36 ans de commerce».

À Johnny Timbreville, boutique de vente de jeux vidéos, de vente de cartes sportives et non sportives, d’expertise en philatélie et de réparation de consoles de jeu, une tendance à la baisse est observée depuis longtemps.

«Les gens ont tendance à acheter en ligne, ils sortent de moins en moins et préfèrent les grandes surfaces», observe Max, un des propriétaires.

«Les locaux autour ont été fermés pendant tellement longtemps, que je pense que les gens ne préconisent pas le secteur», pense sa collègue Mylène, qui dénonce aussi un manque de stationnement en bordure de rue.

Le commerce de Max et Mylène accuserait une baisse cumulative de chiffres d’affaires 15 à 20% par année.

Ralenti
Encore plus à l’ouest, près du boulevard Pie-IX, le propriétaire du Marché Congo Na Bisso garde un sourire contagieux, même les clients se font rares et que «ça tourne au ralenti».

«Je ne sais pas si c’est l’emplacement où le manque de bus, s’interroge Joseph Tshienda. Mon voisin qui vend des vêtements m’a dit qu’il compte s’en aller en janvier.»

Joseph Tshienda a ouvert boutique il y a environ un an et demi.

 

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