Soutenez

Un Nord-Montréalais juge aux Feux de La Ronde

Etienne Goupil à la 34e édition de l'International des Feux Loto-Québec. Photo: Collaboration spéciale - Carl Desjardins

Étienne Goupil, résident de Montréal-Nord, a eu l’opportunité de faire partie de l’équipe des juges des Feux Loto-Québec. Retour sur une expérience unique.

« Malgré la pluie, ce fut une nuit magnifique ». Étienne est encore sous l’émotion après la soirée de clôture de la 34e édition de l’International des Feux Loto-Québec. Après six semaines de compétition, le jury dont il faisait partie a rendu son verdict : le Jupiter d’or reviendra aux Philippines pour leur première participation.

«C’était vraiment très serré cette année. Le niveau était vraiment extrêmement relevé », constate Étienne.

Alors comment ce natif de Montréal-Nord, passionné de feux d’artifice, est-il devenu juge de la compétition ?

«J’ai répondu à une annonce sur Facebook. J’ai par la suite été rappelé pour une entrevue à l’issue de laquelle j’ai été retenu pour faire partie du jury». Jury qui sera finalement composé de 19 membres au total, tous amateurs et originaires de la région du Grand Montréal. Après une formation d’une journée au cours de laquelle ils obtiennent les connaissances de base en pyrotechnie, ils ont eu l’opportunité de visiter les rampes de lancement et de découvrir l’envers du décor.

« J’ai été réellement impressionné, confie Étienne. Le travail fourni par les participants est colossal ». Il faut en effet six mois à un an de préparation pour présenter un feu à Montréal.

À la fin de la compétition, le jury se base sur des critères précis pour désigner les vainqueurs, allant de la synchronisation entre les feux et la bande-sonore à la complexité technique de la réalisation.

Un rêve devenu réalité

Fasciné par les feux d’artifice depuis l’enfance, avoir l’opportunité de vivre une telle expérience relève évidemment du rêve pour le Montréalais.

�� Je n’ai loupé quasiment aucun feux de La Ronde. J’y allais avec mes parents étant petit, puis avec mes amis un peu plus tard. La tradition s’est perpétuée et j’ai continué à y aller religieusement ».

Il se dit par ailleurs bluffé par l’évolution des techniques de pyrotechnie, permettant toujours plus de créativité, de technique, de couleurs détaillées.

« Les firmes investissent de plus en plus dans le domaine de la recherche, cela permet de repousser les limites du possible. Le show était époustouflant cet été».

Avec l’international des Feux Loto-Québec, Montréal est devenue au fil des années une place forte de la pyrotechnie, proposant l’une compétition les plus prestigieuses au monde.

« Beaucoup de firmes veulent venir performer ici. En plus d’être une compétition reconnue mondialement, c’est un tremplin idéal pour décrocher des contrats et accéder aux évènements majeurs, tels que les Jeux Olympiques ou la Coupe du monde de soccer par exemple ».

« Je ne regarderai plus jamais un feu d’artifice de la même manière »

Pour ceux qui comme lui, souhaiteraient devenir membre du jury, Étienne leur conseille d’être ouvert d’esprit et de garder une âme d’enfant.

« Il ne faut pas avoir peur de rajeunir, plaisante-t-il. Il faut aimer la magie et les spectacles féériques. Le plus important reste d’avoir le goût de découvrir et de vivre une nouvelle aventure».

Il lui faudra attendre quatre ans avant de pouvoir retenter sa chance. Et même si Étienne ne sera pas juge l’an prochain, il reviendra en tant que spectateur émerveillé pour voir, une nouvelle fois, le ciel de Montréal briller de mille feux.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.