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Éviter de devoir dire « on aurait dû »

Dominic Blanchette, qui dirige l’école secondaire Calixa-Lavallée, n’a jamais eu, lui non plus, à appliquer les protocoles qui sont en place dans son école en cas de présence d’une personne armée. Comme son collègue d’Henri-Bourassa, il dit cependant que lui et son équipe sont préparés pour affronter le pire et protéger les 1400 élèves de l’institution. 

« L’école a fait d’importants travaux au cours des dernières années en vue d’assurer la sécurité du bâtiment. De plus, toutes les portes sont barrées pendant les classes, au même titre que dans les écoles primaires, et elles sont reliées par un système électrique. Il y a aussi un kiosque à l’entrée qui nous permet de contrôler tous les visiteurs. »

Comme ailleurs, le matin et les autres moments où les élèves entrent ou sortent en masse, les portes sont débarrées, mais du personnel est sur place. Le reste du temps, les visiteurs doivent sonner pour entrer et s’identifier au moyen d’un registre. « Notre objectif n’est pas de dire que notre école est plus dangereuse que les autres, mais plutôt de mettre en place les dispositifs qui nous permettront de ne pas dire “on aurait dû” si un événement tragique survenait », dit M. Blanchette.

Là aussi, les membres de la direction ont reçu une formation du SPVM en cas de présence d’un « tireur actif » ou potentiellement dangereux, ce qui a été inclus dans les plans de mesures d’urgence. Des rappels sont faits régulièrement aux employés comme récemment, suite à la tuerie aux États-Unis, alors que des enseignants inquiets en ont fait la demande. Et si le pire survenait? « Il y a un mot d’ordre clair connu de tous qui sera diffusé si ça arrive et qui indique que tous doivent se confiner et éteindre les lumières. »

À l’école privée Marie-Clarac, la directrice Martine Côté va dans le même sens que ses collègues. « Les portes principales de nos établissements sont barrées en tout temps. Pour y accéder, un visiteur doit sonner et s’identifier. Une réceptionniste valide les raisons de sa visite et lui donne accès selon le cas. Aussi, nous avons un protocole intitulé “Les menaces contre les personnes et la violence armée dans le milieu scolaire”. Notre personnel reçoit une formation pour appliquer ces mesures et nous effectuons des exercices de confinement tout comme des exercices d’évacuation en cas d’urgence », explique la gestionnaire.

« La sécurité de nos enfants est pour nous une priorité et soyez assuré que nous prenons les mesures nécessaires pour faire en sorte que notre école soit des plus sécuritaire », termine Mme Côté.

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