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Même partie, Proaction fait parler

Giguère Claude - TC Media
Des employés du CSSS d’Ahuntsic et Montréal-Nord (CSSSAMN) ont manifesté devant l’hôpital Fleury, le 1er mai dernier, pour dénoncer que les méthodes mises en place par la controversée firme privée Proaction sont toujours en vigueur même après son départ.

Proaction avait été embauchée au coût d’un demi-million de dollars pour s’attaquer au problème des listes d’attente dans les services à domicile aux personnes âgées. Les syndiqués du CSSSAMN dénonçaient la surcharge de travail que leur amenait la méthode Proaction et ils remettaient en cause son effet réel sur les listes d’attente.

Aujourd’hui, ils dénoncent que les gestionnaires continuent d’appliquer cette méthode, et ce même dans de nouveaux secteurs : santé mentale, déficience intellectuelle, enfance, jeunesse et famille. « Dans ces équipes, il est demandé de faire de la surréservation comme dans les compagnies d’aviation », soutient Marjolaine Goudreau présidente locale du syndicat APTS. Selon elle, la façon de faire est la même aujourd’hui qu’au moment où Proaction était présente dans les murs des institutions membres du CSSS.

La manifestation du 1er mai, qui coïncidait avec la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, avait pour but d’informer la population à propos de ce style de gestion et des compressions budgétaires qui causent une baisse du niveau de service à la population, explique Mme Goudreau. « Arrangez ça comme vous voudrez, mais faire plus de travail avec moins d’employées ça ne donne pas plus de services. L’APTS, la CSN et la FIQ disent non au toyotisme en santé et non au travail à la chaîne pour notre clientèle », conclut-elle.

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