Reconnaître le cheerleading comme un sport
« On cherchait un centre dans l’est de Montréal. Il n’y a pas beaucoup de clubs compétitifs dans le coin. Notre objectif est de faire connaître le cheerleading comme un sport au Québec, où il existe encore trop de stéréotypes », note Laurence Gauthier, présidente et fondatrice du club avec Alexandra Bardouniotis.
Le club compte 50 jeunes adeptes, dont cinq gars. « On encourage les gars à s’inscrire. On est chanceux d’en avoir déjà cinq. On a besoin d’eux. Il y a des clubs qui comptent 400 membres, mais seulement cinq gars », fait-elle-remarquer.
Actuellement, le club offre des cours aux jeunes de 3 à 5 ans (tiny), aux 14 ans et moins (junior) et aux 18 ans et plus (senior). « Notre objectif est de garder nos plus jeunes athlètes le plus longtemps. On aimerait éventuellement créer un club élite et avoir notre propre gymnase. »
Le dépassement et la confiance en soi, la rigueur, sont l’essence de cette nouvelle équipe de cheerleading. « La discipline m’a beaucoup apporté. Elle m’a aidée à me fixer des buts. Ça nous oblige à avoir une rigueur. Je veux amener ça au sein du groupe. Il est bon de savoir que nous pouvons pousser plus loin certaines de nos limites », estime celle qui entraîne depuis six ans.
Le club participera à sa première grande compétition en février, à Kingston, Ontario.