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La joujouthèque voit finalement le jour

Ginette Dubé, avec l'un des très nombreux jouets dédiés aux enfants de 0 à 12 ans, dans les locaux de la nouvelle joujouthèque de Montréal-Nord. Photo: Photo Patrick Deschamps / TC Media
Ginette Dubé, avec l'un des très nombreux jouets dédiés aux enfants de 0 à 12 ans, dans les locaux de la nouvelle joujouthèque de Montréal-Nord.
Ginette Dubé, avec l’un des très nombreux jouets dédiés aux enfants de 0 à 12 ans, dans les locaux de la nouvelle joujouthèque de Montréal-Nord.

Ginette Dubé et Marc Vaïs ont finalement vu le projet qu’ils caressent depuis près de trois ans se concrétiser: la joujouthèque de Montréal-Nord a ouvert ses portes le 28 février.

La coupure du ruban s’est faite en présence d’une quinzaine de personnes, dans les locaux de la joujouthèque, situés au deuxième étage de l’épicerie Maxi & Cie, au 10200, boulevard Pie-IX.

Le principe de la joujouthèque est sensiblement le même qu’une bibliothèque municipale. Les enfants se rendent sur place et empruntent un jouet pour une période de trois semaines. Une fois le jouet ou le jeu rapporté, l’enfant peut en emprunter un autre.

On retrouve, dans cette joujouthèque, de nombreux types de jeux pour les enfants de 0 à 12 ans. «C’est très important de stimuler les enfants en bas âge avec toutes sortes de jeux», rappelle M. Vaïs.

Ce dernier rappelle que la joujouthèque n’est toutefois pas une garderie. Les enfants ne peuvent malheureusement pas jouer sur place.

Pour les premiers mois, la joujouthèque peut seulement ouvrir ses portes quelques heures par semaine, soit le jeudi de 15h à 17h et le samedi de 10h à 11h30 et de 13h à 15h.

Très long processus
Lorsque l’idée d’ouvrir une joujouthèque a germé dans la tête du couple, en 2012, il croyait être en mesure de mettre sur pied leur projet en peu de temps. Ginette Dubé s’est présentée au conseil d’arrondissement à quelques reprises pour implorer l’aide des élus, mais ses demandes ont été refusées.

«Nous avons cogné à plusieurs portes, mais nous avons eu très peu de réponses. Finalement, le Maxi a voulu nous aider et nous prête gratuitement les locaux du deuxième étage. Il y a aussi la caisse populaire Desjardins qui nous a donné un certain montant d’argent», précise M. Vaïs.

Ginette Dubé et Marc Vaïs espèrent maintenant que la joujouthèque se fera connaître grâce au bouche à oreille des citoyens.

 

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